mardi 27 août 2013

Un océan d'émotions

Il serait difficile de décrire en peu de mots tous les états psychologiques que j'ai traversés pendant ces vacances. Entre l'angoisse liée ou non à la prépa, l'impatience et l'excitation, la tristesse, la joie que j'ai eue l'occasion de savourer, puis le vide qui a suivi les moments de bonheur, j'ai ressenti beaucoup d'émotions, parfois si changeantes que j'en étais moi-même déconcertée. "Pourquoi j'étais contente déjà ?" me suis-je souvent demandé après quelques minutes où je me suis sentie très heureuse sans raison. Le bilan que je pourrais dresser de ces deux mois de vacances, et plus précisément d'août, c'est que les sensations diverses que j'ai ressenties montrent que je suis bien incapable de gérer ce qui se passe en moi, et de contrôler un peu plus mes émotions. Lorsque la joie se manifeste, je la laisse exploser et envahir mon esprit : alors elle illumine mes journées pendant plusieurs jours, et le bonheur est là. Mais quand la tristesse la suit, je suis démunie, incapable de gérer quoique ce soit et de relativiser : mes pensées ont souvent tendance à virer à l'obsession, quel que soit le sentiment - quand c'est la joie qui occupe mon esprit, c'est très bien, même si parfois c'est un peu excessif. Quand c'est la tristesse, ou la colère, ça l'est beaucoup moins. Quelques mots sur la tristesse, que j'ai écrits en juin, extraits d'un article que je n'ai finalement jamais publié :

"La tristesse a deux visages. Celle, perfide, qui s'insinue dans votre cœur, qui chasse la joie et prend sa place, qui est absolue, qui n'a été amenée par rien d'autre que par elle-même, mais qui finira aussi par s'en aller sans effort de la volonté : il suffit de trouver à l'esprit une distraction jusqu'à ce qu'enfin la joie ait repris sa place de souverain du cœur. J'ai toujours cru que celle-là était la plus effrayante, celle que je craignais plus que tout car, si je savais qu'elle me visitait dans certaines circonstances, j'ignorais quel serait le moment exact où elle me frapperait. Mais c'est finalement la deuxième que je redoute vraiment, qui m'occupe l'esprit, le rend nostalgique, l'empêche d'avancer, d'être en paix, c'est la tristesse prévisible mais qui refuse de s'en aller, celle dont on connait la cause mais dont on ne peut rien faire car elle ne dépend pas uniquement de notre belle volonté, mais aussi des autres. Qu'on essaie de la manipuler, de l'oublier, de la transformer en joie, de concentrer son esprit sur la lecture, un film, ou la musique, elle reviendra toujours, elle laisse quelques instants de répit mais ne disparaît pas, et engendre avec elle la frustration de cette impuissance et la culpabilité d'être incapable d'oser parler de ce qu'on ressent."

Comme je l'ai dit, j'ai souvent tendance à me laisser envahir par mes émotions, qui s'emparent de mes pensées et m'empêchent de me concentrer sur mon travail. C'est la colère, quand elle est là, qui la première me détourne de mon livre pendant mes heures de travail, colère qu'on peut heureusement plus facilement éviter que les autres émotions, et ce malgré le fait que je sois très susceptible. Mais la tristesse a aussi son effet sur ma concentration, tout comme la joie dans une moindre mesure. C'est pourquoi, dans les moments où les émotions négatives apparaissent, j'ai besoin d'occuper mon esprit à une activité qui les atténuera mais qui ne demande pas trop de concentration (la lecture est donc exclue). Hier, par exemple, j'ai joué un peu d'harmonica et de flûte à bec, et ça m'a détendue. Regarder un film, c'est l'idéal, parce que je n'ai pas d'effort à fournir, et que je suis absorbée en partie par les images que je vois et les sons que j'entends. C'est là un autre aspect de ma personnalité : je n'aime pas être seule avec moi-même et le silence (sauf dans l'attente du sommeil), ce n'est pas forcément un problème d'angoisse, peut-être simplement une envie de "mouvement", sans cesse : j'écoute toujours de la musique, sauf quand je lis. C'est aussi pour ça que j'ai souvent quelques problèmes de concentration quand je lis simplement : c'est comme si tout à coup tout s'arrêtait, la musique a stoppé, il ne se passe rien d'autre, je suis seule face à ses lignes que je lis très lentement, je tourne les pages, et rien ne se passe. La sensation disparaît dès que la musique revient. Le problème d'avoir besoin de trouver une occupation divertissante pour l'esprit quand les émotions m'envahissent, c'est que ça va me poser quelques problèmes en prépa, puisque je n'aurai pas le temps de regarder un film ou de faire de la musique à chaque fois que je serai triste, stressée ou que sais-je encore. Il va donc falloir que je travaille un peu cet aspect-là.

Pendant les vacances j'ai été heureuse, triste, dépitée, ennuyée, joyeuse, stressée, de nouveau joyeuse... J'ai traversé toutes ces phases et aujourd'hui, j'ai retrouvé un certain équilibre psychologique. J'ai revu une personne que j'apprécie beaucoup, j'ai aussi vu une amie du lycée et je vais fêter mon anniversaire avec des amies que j'ai gardées du collège. Le leur est assez proche du mien, nous allons donc faire un laser game (première fois de ma vie) et un bowling, puis nous nous retrouverons à 6 chez une des deux amies pour y passer la soirée et fêter nos 18 ans comme il se doit. Même si à cause du stress que génère mes devoirs loin d'être terminés j'ai du mal à me réjouir de mon anniversaire autant que les autres années, je reste ravie de la soirée que nous allons passer entre amis, et des cadeaux que mes parents vont m'offrir (pour une partie nous sommes allés les choisir ensemble).

Côté hypokhâgne, je suis complètement paniquée parce que je n'aurai probablement pas fait la moitié de ce qu'on m'a demandé et que les tests de rentrée (qui durent trois jours quand même) vont être une catastrophe comme on en a jamais vu. Mon état d'esprit actuel, c'est une petite déception de n'avoir pas pu profiter de mes vacances pour déconnecter complètement des études. Mon état d'esprit actuel, c'est que le matin quand je me réveille, j'ai une boule dans le ventre quand je pense à tous les devoirs qui me manque, quand je me dis qu'en fait la prépa n'est pas du tout faite pour moi, mais que je ne peux pas m'en vouloir de m'être trompée d'orientation puisque de toute façon, je n'avais pas d'autres idées de filière qui propose une formation qui m'intéresse et qui en plus offre suffisamment de débouchés. Et puis je sors de mon lit, la boule dans le ventre disparaît un peu, je reste stressée mais je ne regrette plus mon choix, je me dis que même si je vais en baver, ça me servira toute ma vie et que je ne pourrai jamais regretter un choix comme celui-là qui me rend à la fois heureuse et fière. Et, quand je pense aux difficultés à venir, je pense aussi aux gens qui sont là, qui me soutiendront. Une chose est sûre : je n'ai pas l'intention de couper le contact avec mes amies de collège, quel que soit l'effet que la prépa aura sur moi et ma personnalité. Je suis heureuse de mes vacances, parce que j'ai pu partir un peu (5 jours au festival d'Avignon, 15 spectacles vus), et que j'ai eu le temps aussi bien de passer un peu de temps seule que de voir souvent des amis.

En attendant, je suis de retour sur mon blog. Arrêter d'écrire et donc de réfléchir m'a permis de calmer un peu toutes ces pensées qui commençaient à me fatiguer, de respirer un peu, de déconnecter, et aujourd'hui je suis heureuse de reprendre l'écriture. 

vendredi 2 août 2013

Break

J'ai posté, il y a quelques heures, la deuxième partie de l'article Un peu de ma mémoire : c'était le dernier avant quelque temps. J'ai besoin de faire une pause. Trop de pensées, je veux faire le vide. Je n'écrirai donc pas ici pendant quelques semaines, mais je compte revenir pour vous parler de ma rentrée en prépa. Par contre, je continue de répondre à vos commentaires / mails et je lis toujours vos blogs. A bientôt !

Un peu de ma mémoire (2)

Aujourd'hui, pour la deuxième partie de l'article "un peu de ma mémoire", j'aborde des aspects encore plus personnels : je vais me dévoiler plus "profondément" dans la mesure où je m'éloigne un peu du côté travail pour décrire mon état actuel de façon très générale. Après, promis, je recommence à faire des articles moins longs.

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Côté moral : 
- J'ai quitté cette sensation désagréable de l'hiver, période durant laquelle je n'étais plus moi : j'étais énervée contre tout et tout le monde au lycée, je ne savais plus comment me départir de la colère, de la lassitude, de la saturation et de la tristesse, une grande tristesse sans cause réelle, ou aux causes multiples et confuses. Je ne veux plus retrouver cet état d'esprit, je suis moi de nouveau et ça me soulage. Je vais donc tâcher de ne pas me perdre encore et de conserver précieusement mon optimisme, en essayant d'être particulièrement prudente pendant l'hiver.

- Malheureusement mes émotions sont plus complexes que cela. Ces derniers temps j'angoisse terriblement, pas pour la prépa, mais à cause du temps qui passe. J'ai toujours eu peur de perdre un proche, surtout mes parents, je n'ai jamais osé en parler d'ailleurs, mais ça me terrifie. Je revois des albums photos de quand j'étais petite, je nous vois tous si jeunes, je me dis que le temps a tellement passé et ça me fait peur... La peur de la mort des autres prend beaucoup de place dans mon existence, je m'imagine âgée, accablée par les pertes, je me dis que tout ça sera dans longtemps, mais que ce moment arrivera tôt ou tard, et j'en pleure parfois. Ça paraît peut-être stupide, mais c'est pourtant une terrible angoisse chez moi, qui ne devrait pas exister puisque je n'ai jamais perdu de proche. Mais je ne peux pas contrôler mes pensées, sinon bien évidemment je choisirais de ne plus jamais penser à ça.

- La susceptibilité / les larmes : je me mets en colère très très vite, parfois il arrive que je m'emporte contre quelqu'un sans savoir pourquoi il m'énerve à ce point, puis je me rends compte que je n'ai aucune raison de lui crier dessus - mais ça ne me calme pas pour autant. J'aimerais réussir à être plus sereine, mais ce n'est pas si facile. Quant aux larmes, je dirais que je suis une grande pleureuse, mais seulement chez moi. Je déteste pleurer devant les autres donc je ne le fais pas.

- Le piège de l'habitude : quand j'étais petite, avec mes parents nous faisions souvent ce que nous appelions des "soirées ciné", il s'agissait simplement de regarder un film tous ensemble. J'adore regarder un film, le soir surtout. Mais j'ai tellement regardé de séries et de films que l'habitude est venue s'installer et que cette activité ne me procure plus autant de plaisir qu'avant. Maintenant quand je regarde simplement un film, une partie de moi est contente, l'autre s'ennuie. Alors qu'avant ces moments me soulageaient de mes angoisses ou de mes coups de blues, aujourd'hui leur effet bénéfique sur mon humeur a diminué. L'habitude touche tout et il faut sans arrêt renouveler tout ce qui rend très joyeux pour continuer de l'être avec la même intensité. Il y a donc eu l'époque lecture, puis l'époque film, et enfin l'époque films / séries pour me rendre vraiment heureuse et me détendre, aujourd'hui la lecture s'est un peu éloignée du bien-être profond, je suis habituée aux films / séries, il me faut trouver de nouvelles sources de joie quotidienne, au risque de voir les coups de blues revenir. Je ne voudrais pas que vous me preniez pour quelqu'un d'intolérant, incapable de se satisfaire de ce que j'ai. Mais j'ai très souvent des coups de blues, sans trop savoir pourquoi - je pensais que depuis le collège ces moments étaient moins fréquents, mais ils sont revenus - et j'essaie donc toujours de trouver des moyens de lutter contre ces moments-là par une bonne distraction. 

- Mon rapport aux autres : j'aime beaucoup les autres, et sauf rares exceptions, si quelqu'un m'apprécie et me montre qu'il m'apprécie, j'aurai tendance à l'apprécier aussi. Par contre, pour que je considère quelqu'un comme un véritable ami, il faut qu'il y ait quelque chose entre nous, quelque chose qu'il est difficile à trouver. J'ai gardé deux amies du collège, et encore celles-ci me décevaient souvent. Mais ces amitiés se sont renforcées grâce au temps, et aujourd'hui je suis contente de les avoir. J'ai trois amies au lycée. Dans ma vie j'ai croisé plein de personnes géniales, qui peuvent être appelées "amies" au sens très large, mais pour que j'apprécie une personne au point de me sentir vraiment bien avec elle, de sentir que notre relation est profonde, il faut plus qu'une simple bonne entente. Ça ne se commande pas, c'est comme ça, je crois que ce type d'ami-là est rare. Je ne sais pas si je rencontrerai ce type d'ami cette année, mais ma meilleure amie, une vraie amie, sera avec moi donc c'est génial. 

- Il y a une adulte que j'adore, que j'ai rencontrée quand j'étais au collège, c'est une amie de mon père à la base, comme je l'adorais je l'ai vue quelque temps en tant que psychologue (c'est son métier) au collège, puis j'ai arrêté, mais j'ai continué à la voir de temps à autre quand elle venait chez nous, et je l'apprécie tellement que c'est dur de vous l'expliquer. Les gens trouvent ça bizarre quand j'en parle, qu'on puisse se sentir aussi bien en présence d'un adulte hors famille. Pourtant c'est toujours un plaisir de la voir, et je ne sais pas si c'est dû à sa personnalité, à son métier, ou aux deux, mais j'ai vraiment l'impression qu'elle me comprend, sans que j'aie besoin de me confier vraiment, et ça fait du bien de se sentir compris. On a passé le nouvel an chez elle (avec son mari et leurs deux enfants), puis je l'ai revue une fois peu après les résultats du bac, mais très rapidement, une dizaine de minutes seulement. J'aime beaucoup discuter avec elle et je me sens mieux après l'avoir vue. Je suis souvent triste de ne pas la voir, j'aimerais avoir l'occasion de discuter avec elle, pendant un long moment, seule, pour parler de tout, mais ça fait longtemps que ça n'a pas été possible (et comme je n'ose pas trop parler de ce que je ressens, ça ne risque pas d'arriver - par ailleurs, si elle m'apprécie beaucoup, je doute que ce soit autant que moi je l'apprécie).

- Malgré le moral qui fait des vagues, je crois quand même avoir gardé cette capacité de me réjouir de façon très intense pour beaucoup de choses. Par exemple, je suis toujours ravie de mes notes du bac, surtout la philo. Réussir à être fière de ce que je fais est une source de joie pour moi. C'est ce qui me pousse à travailler et à faire des efforts parce que sentir que les autres sont fiers de moi ou que moi-même je le suis, c'est une motivation suffisante pour me donner le sourire et me pousser à me dépasser encore plus. 

- Le blog : beaucoup de choses me lassent, comme je l'évoquais avec ce terme d'habitude. Seulement le blog, lui, ne m'a jamais lassée et j'en suis très contente. Depuis la seconde, ça a été mon pilier, il me permet d'échanger avec d'autres, d'y voir plus clair, de me vider le cœur. Il me permet aussi de m'analyser moi-même, comme je le fais aujourd'hui, et ça fait du bien de pouvoir se retrouver, comprendre ce qui ne va pas, essayer d'aller mieux grâce à l'écriture. C'est aussi ma mémoire. J'ai de très mauvais souvenirs de mon passé, ce qui me rend extrêmement triste parce qu'il y a des événements dont je voudrais tellement me rappeler alors qu'il ne m'en reste plus rien. Je ne parle pas de ma vie personnelle ici, ou très peu, mais à partir de ce que j'y révèle je serai en mesure de retracer un peu mes années lycée, puis mes années prépa, et celles d'après. Ce blog, c'est probablement la plus belle idée que j'ai eue ces dernières années, c'est une merveilleuse expérience.

- La pensée : je ne m'étais jamais fait cette remarque avant, mais je me rends compte que je pense énormément, tout le temps (d'où cette véritable obsession à chaque fois que j'attends impatiemment des résultats : APB, le bac...), c'est difficile pour moi de me vider l'esprit, ce qui explique aussi pourquoi je n'arrive pas à me concentrer quand je lis. Comme je n'attends plus de résultats, en ce moment mes pensées sont focalisées sur la prépa, tout le temps, ce qui ne me dérange pas tant que ça mais j'ai peur que mon esprit s'épuise et je désespère de ne pas réussir à mieux "équilibrer" mes pensées. Je me pose trop de questions en général, mais là encore ce n'est pas contrôlable, et je pense trop aux études parce que je ne sais pas à quoi penser d'autre (ce qui est un peu désespérant).

- Une remarque amusante : apprendre un poème par cœur me détendrait presque parce que la concentration que cela exige m'empêche de penser à autre chose. Et paradoxalement, quand je suis fatiguée, j'arrive mieux à apprendre par cœur qu'à lire simplement (je m'endors à moitié sur mon livre). Je vais approfondir un peu cette simple observation pour voir si je peux en tirer quelque chose d'intéressant (apprentissage par cœur pour aider l'esprit à ne pas se disperser et à se calmer un peu ? Expérience que je vais tester !).

- La nouveauté, le changement : je vous avais déjà dit que j'aime bien être un peu stimulée pour ne pas m'ennuyer ou être triste, et cela peut passer par la recherche de nouvelles idées. Qu'est-ce que j'entends par là ? Je ne sais pas, peu importe. De petites idées qui vont changer mon quotidien, ma façon de faire telle ou telle chose, de ressentir ça ou ça, qui vont amener ne serait-ce qu'un très léger changement, tant que cela arrive souvent (par exemple, cette idée de l'apprentissage par cœur, ça compte). Des infimes modifications dans mon mode de vie, mais souvent, l'expérimentation de nouvelles méthodes, tout ça j'adore. Et l'hypokhâgne va probablement me forcer à modifier toute mon organisation donc ce n'est pas plus mal !

- Cette année, j'ai peur que la prépa me déprime, pas à cause de la dose de travail, mais de façon indirecte. Je suis de nature très sensible, très émotive, et le problème c'est que si je dois beaucoup travailler je n'ai pas le temps, à la place, de faire quelque chose pour me détendre et me soulager l'esprit. Le défi sera alors de trouver du réconfort dans le travail et de changer mon état d'esprit de telle sorte à ce que je voie dans ce travail une source de distraction. Pour cela, il faudrait que j'arrête de penser autant, de me poser autant de questions, afin de pouvoir, quand je travaille, être véritablement plongée dans ce que j'étudie et être absorbée par ce que je fais (ce qui éviterait aussi les pensées telles que "j'en ai marre je veux faire autre chose"). C'est donc un changement de fond que je veux opérer, pour réussir à modifier mon état d'esprit, ma vision des choses, ma façon de penser. Bref, je suis un peu trop ambitieuse, mais j'essaie de vous décrire au maximum tout ce qui se passe dans ma tête, et l'idéal à atteindre, mais bien sûr j'ai bien conscience qu'il y a des obstacles auxquels je me heurterai toujours.

- Je crois avoir fait le tour de mon état actuel, mais peut-être avez-vous des questions ? On a jamais fini d'explorer sa personnalité, je suis sûre que j'aurais encore des dizaines de choses à dire si j'y réfléchissais davantage, mais je crois que cela suffira pour aujourd'hui.