jeudi 24 avril 2014

Ce que je ne saurai jamais si je ne travaille pas

La confiance en soi vient avec les bons résultats, les bons résultats avec le travail, le travail avec la confiance en soi. C'est un sacré cercle vicieux. Le problème c'est que même quand j'ai eu de bons résultats, sans toujours comprendre pourquoi d'ailleurs, je n'ai pas saisi l'occasion pour me motiver à bien travailler. Maintenant j'ai des notes plutôt médiocres et c'est encore plus difficile de me motiver. Bon, je l'ai cherché, je ne désespère pas de mes notes, elles ne sont pas brillantes mais déjà plus élevées que ce à quoi je m'attendais par rapport à la quantité de travail fournie ou à l'impression que j'avais de ce que je venais de faire en DS. 

Je ne manque pas de motivation globale, disons que l'hypokhâgne en elle-même me plaît, mais dès qu'il faut travailler... Je fais autre chose. Hier, trop contente d'avoir terminé ma dernière interro pré-vacances, j'ai paressé tout l'après-midi. Ce soir, trop contente de rentrer chez moi après une journée fatigante de cours, sans compter que je m'étais couchée tard pour regarder un film (ce qui est une très mauvaise idée, au passage), j'ai de nouveau paressé. Bon, hier et aujourd'hui j'ai quand même fait du vélo d'appartement (c'est que la balance commence à se plaindre de la quantité de chocolat que j'ai avalée pour Pâques) et des haltères, ma petite fierté personnelle, mais rien pour la prépa. C'est stupide, puisque la fin de l'année va être vraiment intense : un concours blanc m'attend en juin, et j'ai accumulé un retard tellement énorme que je suis terrifiée par l'ampleur du travail que je vais devoir (sans y arriver vraiment) fournir. 

Le problème de tout ça, c'est que je ne sais absolument pas quel est mon niveau, ou du moins mon niveau potentiel, celui que j'aurais si je travaillais vraiment. Est-ce que j'arriverais à progresser beaucoup ? A m'exprimer mieux en khôlle, à mieux organiser mes pensées, à avoir une meilleure organisation dans mon travail, à avoir une meilleure mémoire, à avoir de très bonnes notes... Il m'arrive très souvent d'avoir des élans de motivation, je me dis "allez Esmeralda, il est temps de bosser beaucoup pour te tester un peu et voir de quoi tu es capable", et dès que je rentre, je me dis "plus tard, plus tard" jusqu'à ce que le plus tard se transforme en "jamais". 

Au milieu de ces notes médiocres, j'ai quand même eu une petite satisfaction à mon DS d'espagnol. J'ai eu 9, ça non ça ne me plaisait pas bien sûr, mais voilà mes "sous-notes" : 9,4 à la version, 1,5 au thème (grande grande fierté), et pour l'expression écrite j'ai eu 13 au fond, et 17 à la langue (!!!). J'attendais vraiment d'avoir ma note à la langue parce que c'est la seule partie de mon DS où j'étais plutôt contente de moi et dont j'attendais la note avec impatience. C'est que j'avais bossé chez moi deux traductions (des annales de concours d'écoles de commerce), et je m'étais tellement entraînée dessus que j'avais fini par connaître plusieurs phrases par cœur, alors dans mon expression écrite je les ai réutilisées telles quelles en changeant seulement quelques mots pour qu'elles soient adaptées à mon sujet. J'étais bien contente d'avoir réussi à les assimiler et à les réutiliser, et j'étais ravie de ma note d'expression écrite. Il ne me manque plus qu'à bien bosser les traductions...

..et donc d'éviter, à l'avenir, de parler de navire quand le texte parle de sac à dos.

lundi 21 avril 2014

Je vais bien

En ce moment, je vais bien. Je crois que j'ai réussi à quitter la phase la plus difficile de l'année, celle où il m'est arrivé de passer la soirée à pleurer d'angoisse et d'absence totale de motivation. Heureusement, même si quand on les vit ils paraissent insurmontables, en réalité ces moments ne durent pas. Toutes les difficultés ne sont pas encore derrière moi : une khôlle d'histoire et un DS de sciences sociales la semaine de la rentrée, une khôlle d'anglais la semaine d'après, et le terrible concours blanc qui m'attend début juin. Je pense que d'ici les grandes vacances, il y aura encore des moments difficiles, c'est évident, parce que je ne suis toujours pas devenue très travailleuse, loin de là, parce que je n'ai toujours pas trouvé de méthode de travail idéale qui me permettrait d'éviter d'apprendre des choses dix fois et de les oublier dix fois, parce que j'ai toujours le même problème qui revient notamment en khôlle mais pas seulement (celui d'organiser mes pensées et de réussir à réfléchir sans avoir besoin d'écrire beaucoup, c'est très difficile pour moi et je n'ai pas encore trouvé de solution à ce problème), et pourtant, depuis quelque temps j'ai l'impression que l'hypokhâgne a repris de belles couleurs.

Bon, au niveau des concours blancs c'était assez laborieux, comme prévu. Je dois avoir autour de 8,5 ou 9 de moyenne, je ne sais plus exactement. Ma moins bonne note est en histoire (5), ma meilleure en philosophie et littérature (12). 

Je n'ai pas le courage d'écrire plus pour l'instant, mais pour finir, je dirais que j'adore toujours autant mon lycée, mes profs sont globalement bons, dont quelques uns qui sortent vraiment du lot parce que j'adore aussi bien leur façon d'enseigner que leur personnalité. Ma classe est géniale. Evidemment, je n'apprécie pas tout le monde, il y a bien deux-trois personnes qui m'exaspèrent, mais globalement, il y a beaucoup de gens adorables, une majorité en fait, et c'est vraiment très agréable d'avoir une classe comme ça, la meilleure de toute ma scolarité.