vendredi 26 février 2016

No-bred month challenge

L’article de Tinhy ma donné envie de me lancer des challenges à mon tour. La musculation et le chant sont déjà un peu des challenges quotidiens mais me donner des objectifs à plus court terme pourra beaucoup m’amuser et me stimuler. Je décide donc de me donner un challenge par mois, ça me semble être un bon rythme !

Le challenge pour ce mois-ci, donc du 26 février au 26 mars, va être TROP TROP DIFFICILE. Mais il le faut. Je décide de ne plus manger de pain du tout en dehors de ce qu’on va appeler mon cheat meal - c’est un terme que j’emprunte au monde de la musculation même si je suis l’idée de façon un peu plus libre, je vous en reparlerai.

Parce que j’ai réussi à me calmer sur le sucre mais avec la tentation au foyer, je continue de me gaver de pain (je dois probablement largement dépasser une baguette pendant le repas du soir, à la fin c’est même plus de la faim mais c’est compulsif). Ne pas en acheter, aucun problème. Résister quand j’en ai sous la main, impossible.

Je suis en vacances de retour à Lyon et mes parents mangent un pain que je n’aime pas donc pas de tentation pour moi : ce sera plus simple de résister, et quand je serai de retour au foyer j’ose espérer que j’aurai suffisamment pris l’habitude de ne pas en manger, en une semaine et demie, pour ne pas recraquer et gâcher tous mes efforts.

J’ai baptisé ça le no bred month challenge mais je m’autorise à en prendre à un repas par semaine, histoire de ne pas devenir folle. Comme pour le sucre : je ne prends plus de gâteaux et autres sucres rapides, hier j’ai même résisté à une merveilleuse part de brownie (j’en pleure encore), sauf à un repas par semaine oû je m’autorise un excès (mhmmh je sens déjà l’odeur du magnum ou du gâteau au chocolat de ce week-end).

Voilà à peu près l’idée. Je mange aussi trop de sucres lents, du style pâtes ou taboulé par milliers de grammes ou presque, trop de sel aussi, mais chaque chose en son temps. J’ai réduit les sucres rapides, maintenant j’aimerais me libérer de mon obsession pour le pain.

Rendez-vous dans un mois pour le bilan ! Ou même dans deux semaines, ça me laisse déjà suffisamment de temps pour voir comment je m’en sors.

dimanche 21 février 2016

#blasée


On est parti pour le quatrième rhume de l'hiver, encore un et j'aurai battu mon joli petit score de l'année dernière. Je répondrai aux commentaires dans quelques jours. 
En attendant...


#blasée

dimanche 14 février 2016

Hypokhâgne, khâgne, concours du CELSA : petit bilan chiffré

Je vous ai abandonnés après mon admission au CELSA et je ne vous ai finalement jamais dressé ce petit bilan, alors qu'avant je vous donnais souvent mes notes (et mes bulletins !). Je n'ai pas tout en mémoire mais assez pour retracer un peu mon parcours. 

*

On commence plutôt bien l'hypokhâgne puisque j'arrive 7ème sur 43 aux tests de rentrée, avec pour meilleure note 19 en philo (j'y croyais vraiment pas) et comme note la plus basse un joli petit 3,5 en histoire (là c'était très très prévisible).

La bonne étoile me suit tout le premier semestre puisque je me retrouve avec un classement inespéré : 3ème avec une moyenne de 11,9.

Et puis c'est le début du déclin. Je travaille moins, je chute un peu, mais moins que je ne le pensais. Deuxième semestre d'hypokhâgne, je suis 15ème avec une moyenne de 11. On s'en sort pas trop mal. 

Et tout à coup, la khâgne arrive, la flemme arrive, le ras-le-bol arrive aussi un peu trop souvent, et boum, c'est le début du vrai gros déclin. Je ne sais plus quelle moyenne j'ai eue, mais tout à coup, me voilà 21ème sur 29

Et enfin, le meilleur pour la fin, dernier semestre de prépa, et pas des moindres, j'ai un peu plus de 8 de moyenne générale (j'avoue que là, je suis pas trop fière) et je me retrouve 26ème sur 29

J'aurai donc pu tester un peu toutes les places du classement, c'est pas plus mal ! Endosser le rôle de très bonne élève puis de presque cancre, c'était plutôt funky. J'ai pu me rendre compte qu'il était possible de prendre tout ça avec beaucoup de détachement et de sourires. J'étais heureuse de mon classement en hypokhâgne et celui de khâgne me laissait indifférente : pour une année de concours, les notes n'importaient plus vraiment, c'est le CELSA que je voulais, pas de jolies notes.

Meilleure moyenne / meilleur classement : premier semestre d'hypokhâgne, philosophie, je me retrouve 1ère avec une moyenne de 15 (et là j'ai doublement traumatisé celui qui s'est retrouvé 4ème au classement général : deux centièmes d'écart avec moi, il était convaincu qu'il serait dans le top 3. "Il faut que je gagne du terrain sur la philo", m'avait-il dit).

Pire moyenne / pire classement : dernier semestre de khâgne, attention, je vous demande une grande acclamation pour les mathématiques ! Avec la moyenne inestimable de 3,7 et le classement tout aussi brillant de 29ème sur 29. C'est généralement ce qu'il se passe quand on écrit des journaux de bord au lieu de faire ses DS correctement et qu'on n'ouvre pas un seul cours de l'année. 

*

On passe maintenant au concours du CELSA, parce que j'ai finalement pu avoir mes notes et quelques appréciations. 

Aux écrits :

15 à l'épreuve d'analyse (c'était une épreuve de 4h, une dissertation et une analyse de document)
12,5 en anglais

Aux oraux :

13 et des poussières à l'entretien (je pense que 2 m'ont mis 13 et un 13,5, sachant que l'avis très favorable commence à 13)
11 (??????) en anglais

Donc finalement, je n'ai pas eu 5 en anglais comme je le pensais et j'ai limité la casse, même si un document d'une meilleure qualité m'aurait épargné deux mois de torture psychologique. J'étais plutôt déçue pour l'entretien, du coup, puisque je pensais avoir eu moins en anglais, plus à l'entretien. Enfin, le principal était d'être acceptée ! Pour l'écrit par contre j'étais vraiment contente de ma note en dissertation (l'anglais ne me fait ni chaud ni froid). Je crois qu'aux oraux ça me fait une moyenne d'environ 12,7, le dernier admis hors liste d'attente avait 12,9. 

Au niveau des appréciations pour l'oral, il semblerait que je parle beaucoup, que je suis bavarde, que j'aime beaucoup parler (MOI ? NON JAMAIS !), qu'une personnalité se dégageait, que je parlais beaucoup d'émotion, que j'étais intéressée par les médias (on ne m'a pas donné de points négatifs, c'est plutôt dommage, j'aurais bien aimé savoir ce qu'il aurait fallu changer pour avoir plus).

*

Voilà voilà ! 
Si j'ai pu avoir des déceptions ou des agréables surprises, je n'ai pas de regrets. Pour le CELSA, la seule chose qui compte, c'est d'avoir été acceptée, liste d'attente ou pas. Pour la prépa, je sais de toute façon que j'avais trop de blocages en khâgne, je ne pouvais pas bosser, blocage total, donc ce serait stupide de dire "j'aurais aimé mieux profiter de mon année" parce que j'en étais incapable. Mon seul regret, c'est de n'avoir pas eu une bonne moyenne en philo au dernier semestre de khâgne (moins de 10), c'est la seule matière qui me tenait vraiment à cœur, mais là encore, j'étais vraiment pas dans le truc.

J'ai pris en khâgne ce que j'avais à y prendre et, malgré mon gros manque d'investissement, j'ai progressé sur beaucoup de plans. Pour l'oral, notamment : les cours de préparation aux entretiens des écoles de commerce ont été hyper hyper efficaces pour moi et j'ai bien fait de les suivre même si je ne passais que le CELSA et les IEP. Je suis convaincue que c'est grâce à ça que je ne suis pas trop stressée quand j'ai un entretien, et que je comprends comment parler et présenter les choses.

Je ne regrette pas ces deux ans en prépa, et l'intuition que j'avais au lycée ne m'a pas trompée.
La prépa était, malgré les difficultés, faite pour moi. Pas de la même façon que les autres. Je l'ai abordée d'une manière très personnelle et c'est pour ça que j'en ai profité différemment. 

Beaucoup de souvenirs amusants en prépa, et tous les moments où le stress est à son paroxysme deviennent des sources de fous rires quand on en reparle quelques mois plus tard. Ce moment, en khôlle d'histoire (toujours l'histoire...) où mon prof me balance "votre plan il est nul" (c'était vrai cela dit). Ce moment, toujours pour la khôlle d'histoire, où je choisis volontairement de passer pour une imbécile en faisant semblant d'avoir mal compris le sujet pour ressortir les maigres connaissances que j'avais parce que si je prenais le sujet tel qu'il était, j'avais encore moins de choses à dire. 

Ce moment où mon prof principal (aka mon prof d'histoire) m'a dit que je créais un "problème institutionnel", un "précédent" parce que je refusais de tenter l'ENS ou les écoles de commerce. Ca c'est vraiment très drôle quand on y repense, parce que je l'ai vraiment traumatisé.

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Intérieurement, je resterai toujours une hypokhâgneuse et une khâgneuse B/L, et je suis fière d'avoir pu vivre cette expérience.

mercredi 10 février 2016

J'ai commencé...

J'avais prévu d'écrire un article larmoyant, lyrique et désespéré pour vous exprimer la fatigue et le ras-le-bol énorme que je ressentais hier soir. Après 8h de cours où j'étais mal installée face à mon bureau et de plus en plus avachie, j'étais complètement rouillée. "Aïe aïe aïe", c'est un peu ce que je me suis répété toute la journée et à force d'avoir mal au cou, je me suis retrouvée complètement épuisée en quittant le CELSA, déprimée et en colère contre ces problèmes de dos qui ne s'améliorent pas et me pompent toute mon énergie. 

Mais aujourd'hui je n'ai pas eu cours et je vais beaucoup mieux, physiquement et moralement, alors je préfère écrire cet article beaucoup plus réjouissant : le "j'ai commencé" que j'ai en tête depuis très, très longtemps. Je veux déposer ici un peu de ma mémoire avant que le temps ne finisse par me faire oublier toute la petite chronologie que j'ai en tête, la chronologie de mes principaux "j'ai commencé". Car au fil des mois et des années, je commence de plus en plus de choses, et je veux pouvoir dater ces débuts. C'est parti ! 


*


- J'ai commencé le piano à l'âge de 4 ans. 

- J'ai commencé le solfège à l'âge de 6 ans. 

- J'ai commencé le violoncelle à l'âge de 7 ans. 

- Je ne sais plus quand j'ai commencé la guitare, j'apprenais un accord par-ci par-là, quelques arpèges sans chercher à acquérir un niveau exceptionnel. Ce dont je me souviens encore, ce sont mes débuts dans l'utilisation de la guitare comme percussion : j'ai commencé pendant les vacances de la Toussaint en hypokhâgne, donc en 2013, et j'ai appris quelques rythmiques flamenco et les barrés. 

- Au lycée je m'étais déjà dit qu'après la prépa, je me déciderais enfin à commencer les cours de chant, mais je crois que c'est pendant l'hiver 2013-2014 que le chant est vraiment devenu une passion, une vraie, et qui a illuminé ma vie. 

- J'ai commencé les cours de chant un peu plus d'un an plus tard, il y a quelques mois, mi-avril 2015, je crois que c'était la semaine des résultats du concours des IEP. Ca a renforcé ma passion : plus on progresse, plus les sensations en chantant deviennent agréables, car on supprime certains blocages. 

- J'ai commencé à suivre le youtuber Tibo Inshape il y a quelques mois, peut-être cet été. Je le dis parce que c'est important pour moi. J'adore regarder ses vidéos, elles m'ont motivée comme jamais, j'attends toujours la suivante avec impatience et je dois connaître les autres par cœur. Je suis convaincue que c'est en partie grâce à lui que je me suis lancée dans la musculation puis le HIIT avec autant de passion. 

- J'ai commencé sérieusement la musculation en m'inscrivant dans une salle de sport en septembre 2015. J'avais déjà fait des haltères par période, j'en faisais de temps en temps depuis peut-être 2 ou 3 ans mais en laissant tomber à chaque fois donc je perdais une partie des muscles gagnés (heureusement pas ceux qui m'aidaient à avoir une meilleure posture). 

Par rapport à la musculation, à l'époque où je ne faisais que des haltères, je musclais surtout les bras et les épaules (ce qui a quand même renforcé le dos). En analysant les problèmes de ma posture, j'ai ensuite décidé de développer un peu les trapèzes, ce qui a amélioré un peu la silhouette. En parallèle je me suis aussi dit que ce serait pas mal de muscler le bas du corps pour affiner le tout et essayer de réduire la cambrure (affiner, ça progresser, cambrure, fail) tout en musclant aussi le dos. En analysant de nouveau ma posture que je trouvais encore un peu voûtée, j'ai décidé de me mettre à cibler les pectoraux, pour que la poitrine se tienne mieux et ne tire pas le tout vers l'avant. Nouveaux progrès. Manque plus qu'une solution pour mon omoplate droite qui ressort beaucoup trop, si ça existe (la cambrure va plutôt être le travail du podologue).

Donc cette semaine j'ai commencé quelques exercices d'haltères, pour l'instant chez moi avec des mouvements où les omoplates se rapprochent, et je cible aussi l'arrière des épaules que j'avais négligé et qui devrait m'aider à redresser un peu les épaules. Voilà à peu près où j'en suis côté musculation. 

- J'ai récupéré mes semelles chez le podologue début janvier de cette année. Je crois qu'il y a une petite amélioration au niveau du bassin (je suis toute tordue alors on s'active pour me remettre le tout en place !) mais c'est pas encore ça. Heureusement il m'a dit que c'est du long terme, il va me suivre pendant un an et je place beaucoup d'espoir dans ces semelles (mon bassin est un peu tourné ce qui fait que j'ai une jambe plus courte que l'autre et un profil assez étrange, surtout avec l'omoplate qui ressort, alors que l'autre est normal). Selon le podologue, les semelles associées à un travail avec la kiné devraient m'aider à réduire la cambrure dû au basculement du bassin et faire moins ressortir l'omoplate. Bref, c'est compliqué tout ça, parfois je désespère un peu, parfois j'y crois et je m'efforce de prendre mon mal en patience.

- J'ai commencé le HIIT un peu plus sérieusement la semaine dernière (un sport très intense où on enchaîne différents exercices, certains d'intensité forte, d'autres d'intensité plus modérée. Ou exercices / repos). C'est hyper crevant mais hyper stimulant en même temps, et on se découvre une force et une volonté qu'on ne pensait pas avoir. Avec une bonne dose de motivation, on tient la séance, même si je fais encore des micros pauses au milieu (c'est-à-dire que je m'arrête 2-3 secondes et je reprends). Pour l'instant je fais des séances de 8 minutes (avec une vidéo de Tibo Inshape), et si j'ai le courage une nouvelle série de 4-5 minutes après 5 minutes de pause. Le premier objectif que je me donne : faire une séance de 15 minutes.


*

Il y aura d'autres "j'ai commencé" à venir, parce qu'il y a encore plein de choses que je veux apprendre ! 

Ces derniers mois ont été très intenses, pleins de débuts essentiels pour moi. Les cours de chant, qui illuminent vraiment ma vie ; la musculation, qui m'aide à avoir plus confiance en moi et surtout, me donne une énergie incroyable (les jours où je n'ai pas trop mal au cou, sinon la scoliose gagne le combat malheureusement) ; le début du port de semelles qui sont un pas vers la guérison de certains problèmes ; la découverte du HIIT qui me donne aussi une énergie incroyable et qui me laisse penser que peut-être, dans quelques mois, je pourrai finalement me considérer comme sportive (j'ai vraiment dit ça ?) alors qu'au collège, j'avais eu un joli petit 0 en endurance (je ne plaisante pas, j'avais vraiment eu 0) ! Je trouve que le HIIT est un très joli complément à la musculation. 

Tous ces éléments me font aussi beaucoup évoluer. 
Je deviens passionnée.
Et ça, c'est merveilleux. Avant j'avais juste des centres d'intérêt.
Aujourd'hui j'ai l'impression de m'engager beaucoup plus dans ce que je fais, et d'y mettre énormément de passion.

Mais je reviendrai sur chaque thème évoqué ici dans différents articles. 
Pour le moment je voulais juste parler de tous ces débuts et en dresser un premier petit bilan.
J'ai hâte de parler de tout ça ici, de façon plus précise, pour vraiment réfléchir à tous ces changements qui s'opèrent. Finalement, quitter l'adolescence c'est peut-être pas si mal et je me suis complètement défaite des sensations décrites dans l'article Je suis une Peter Pan.
Et il faudra que je revienne sur cette année riche en émotions. 

Je crois que l'expression l'océan des émotions n'aura jamais eu autant de sens que pendant ces derniers mois. 

mercredi 3 février 2016

J'aime Lara Fabian et j'assume

J'ai peu de temps cette semaine pour écrire un article, alors j'en profite pour évoquer rapidement ce sujet dont j'avais envie de parler depuis longtemps : le cas Lara Fabian, et l'élitisme culturel de façon plus générale.




Alors voilà, j'apprécie Lara Fabian, je dirais même que je l'adore, notamment depuis la sortie de son dernier album, et je ne comprends absolument pas ce mépris voire cette haine dont elle fait l'objet. C'est presque devenu une honte de l'écouter. On lui a beaucoup reproché, je crois, de trop pousser sur la voix et d'en faire trop. Mais est-ce que ça justifie un tel mépris ? Surtout que cet argument ne tient plus aujourd'hui parce qu'elle propose des interprétations qui me paraissent moins enflammées. Qu'on n'apprécie pas sa voix ou ses chansons, pas de problème, mais qu'on interdise presque les autres de l'écouter via une pression sociale excessive, ce n'est pas normal. Le prof de chant du stage que j'avais fait cet été m'avait dit "c'est hors de question qu'on chante du Lara Fabian au concert". Great. 

Dans tous les cas, je reste choquée par cet élitisme musical auquel je suis très souvent confrontée. Ca fait classe d'écouter certaines musiques, mais quand on dit qu'on aime beaucoup la variété française et Lara Fabian, ça fait un flop. En général je reste honnête, j'assume mes goûts et je réponds Calogero, Serj Tankian, Grégory Lemarchal, Lara Fabian, Emmanuel Moire. Mais quand j'ai envie qu'on me laisse en paix ou que je sais que l'intégration va être difficile si je dévoile tout, je réponds simplement Serj Tankian, parce que je sais que c'est une référence socialement acceptée, et je reste vague sur le reste. Il fait partie de mes chouchous, donc tant mieux, mais c'est dommage de ne pas pouvoir mentionner mes autres goûts musicaux sans être directement rangée dans une catégorie inférieure.

Je m'en fiche pas mal que les gens écoutent du Metallica, du Céline Dion ou des chansons Disney.
Je m'en fiche pas mal que les gens lisent du Proust ou du Marc Lévy.

Pour la petite anecdote, je discute parfois avec des personnes qui se moquent des gens qui lisent et apprécient Marc Lévy. Je leur demande alors s'ils ont déjà lu un livre de cet auteur, ils me disent que non. Critiquer, et surtout critiquer avec mépris sans avoir pris la peine de lire, mouais. Je m'étais donc plongée dans la lecture de Et si c'était vrai.... histoire de me forger mon propre avis. Je n'ai pas été captivée, je n'ai pas relu d'autres livres de Marc Lévy depuis, mais ce n'est pas pour autant que je vais cracher sur ceux qui en lisent. Si ça leur fait passer un bon moment, on devrait plutôt se réjouir pour eux.

Si les goûts musicaux ou littéraires peuvent révéler des choses sur la personnalité des gens, ils ne disent pas tout d'eux. Si quelqu'un aime à la fois des trucs "hautement intellectuels" et des trucs bien plus légers, pourquoi le juger ? 

Je pourrais un jour avoir envie de me replonger dans du Proust. 
Je pourrais un autre jour préférer me poser devant High School Musical parce que j'étais fan de ces films et que je continue de les trouver bien faits. 

Et puis quoi ? Ayons le droit d'aimer ce que l'on veut.