dimanche 3 novembre 2013

A reculons

Je n'ai pas du tout envie de reprendre les cours. Cette semaine je me sens vraiment mal, j'ai l'impression de faire une grosse crise existentielle. Je n'aurais qu'une envie, c'est claquer la porte de la prépa, m'en aller à la fac. Mais quelle licence, de toute façon ? Je ne sais pas ce que je veux faire de ma vie. Je ne sais pas ce que je serai capable de supporter ou non. Je sais juste qu'en général ce qui m'intéresse c'est justement ce qui n'offre pas forcément le plus de débouchés. Je suis perdue, et je n'ai plus du tout envie de travailler. Et pourtant... Demain c'est la rentrée. Tout à l'heure m'a mère m'a que j'étais dans une sorte d'état dépressif, et que c'est aussi probablement pour ça que je me sens fatiguée tout le temps. Peut-être. Ce qui est sûr, c'est que cette semaine je pleure beaucoup, et que j'aimerais bien que tout s'arrête quelques jours, que je puisse libérer mon esprit de toutes ces pensées parasites, me reposer, vraiment, beaucoup, me détendre. Et aussi penser à ma famille, remettre les choses au clair dans mon esprit, faire mon deuil aussi, parce qu'avec le stress de la prépa je n'arrive plus rien à gérer en moi, ni les problèmes liés à la prépa, ni les problèmes qui n'ont pas de rapport. Ce soir, je me sens complètement désespérée, pour la prépa, pour la pas-prépa, parce que je n'ai pas envie de travailler, que je me sens un peu seule, triste, mal. J'ai déjà tellement hâte que l'année scolaire se termine, mais c'est tellement, tellement loin, et je ne sais tellement, tellement pas quoi faire pour les années qui arrivent que ça me rajoute une dose supplémentaire de stress.
Je ne sais pas ce qu'il m'est arrivé en deux semaines pour que ma vision change aussi radicalement, d'un débordement d'optimiste à un stress intense et une tristesse très forte.

7 commentaires:

  1. Courage jeune fille. C'est un passage à vide. Ca va aller

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  2. Notre prof principal, en Hk, nous disait que le plus dur, en prépa, ce n'était pas le travail, c'était le reste. On nous demande tellement que le moindre détail de nos vies un peu difficile à gérer devient insupportable. Si tu sens que tu as besoin de temps pour faire ton deuil, pour te poser et réfléchir, parles-en à ton prof principal, demande-lui de t'accorder une semaine, prétexte n'importe quelle raison familiale, et pose-toi. Ca ne te fera aucun bien de stresser comme ça et d'essayer de contenir ton angoisse en disant que tu as trop à faire. On a tous le droit de faillir, et c'est normal. Prends une semaine pour faire ce que tu veux. Bouge, revis, et ne pense pas au travail. Même en prépa, rater une semaine n'est pas grave. Ca ne remettra rien en question (ni tes notes, ni ton passage), et tu seras plus à même de reprendre sereinement.

    Et pour dire que je ne conseille pas ça "comme ça", juste parce que je n'y suis plus et que je ne saisis pas les enjeux d'une telle décision, je te donne mon exemple : en hypo, je l'ai fait en plein milieu des concours blanc, à cause du suicide d'un des membres proches de ma famille. J'avais l'impression de ne plus pouvoir respirer. Je suis quand même passée. En khâgne, à cause de raisons familiales encore, j'ai dû prendre une semaine en novembre. Bref, ça se gère, c'est pas grave, et surtout on s'en remet :)

    Courage !

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    1. Je suis d'accord avec toi, le reste hors prépa, c'est aussi difficile à gérer. On a peu de temps pour se poser et réfléchir, pour arriver à gérer ses émotions (quoique je ne suis pas sûre que même si j'avais du temps j'y arriverais mieux, mais bon).

      Par contre prendre une semaine je ne préfère pas, déjà parce que ça me stresserait plus qu'autre chose au final, rattraper une semaine de cours surtout en prépa oui ça me paniquerait un peu, et puis ça voudrait aussi dire que je passerais une semaine seule sans voir beaucoup de monde et je ne suis pas sûre que ce soit une bonne chose pour mon moral, me connaissant.

      Mais merci pour ton conseil, je vais le garder à l'esprit si jamais il se passe quelque chose et que là, j'ai vraiment besoin de prendre une semaine (espérons que ça n'arrive pas !).

      Merci beaucoup en tout cas :)

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  3. Coucou ! Je te remercie pour tes suggestions, je pourrais en faire un "article du lundi" et éventuellement pour lundi prochain. Je vais essayer de le rédiger au plus vite mais au pire, ce sera celui de la semaine encore après :).

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  4. Coucou ! Juste pour te dire que l'article avec tes questions est en ligne !
    Encore merci et n'hésite pas à suggérer de nouvelles idées si tu en as.
    A très vite :)

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  5. Courage! Je compatis, je suis en hypokhâgne et je comprends ta douleur ;)
    bisous, et plein de courage!
    Julia

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