dimanche 31 juillet 2016

Poésie ?

Je rêve depuis longtemps d’écrire des chansons, mais dès que j’essaie de griffoner quelques paroles, je bloque, je trouve ça nul dès les premiers mots. J’ai cette impression que mon esprit est trop concret, pas assez imagé, et que seules des banalités sortent de ma plume - et encore, quand elles sortent.

Pour la poésie, c’était presque pire. En dehors d’un poème par-ci par-là rédigé pendant mon enfance, le genre ne m’a jamais parlé et j’ai toujours su que je n’avais pas la fibre poétique. Que si j’étais faite pour quelque chose, c’était la prose et rien de plus.

Jusqu’à cette semaine. Jusqu’à l’effet Avignon. Ca a été le déclic, j’en suis sûre. Car il a fait naître en moi une envie de changer ou de faire quelque chose de nouveau, je ne sais pas quoi, mais d’expérimenter la nouveauté. En parallèle, j’avais cette frustration de ne pas réussir à exprimer ce que je voulais par rapport à mes émotions. Alors la poésie, pourquoi pas ?

Le déclic m’est venu en rentrant à Lyon, dans le train. Une envie soudaine, plutôt que de somnoler comme d’habitude, d’écrire quelques vers. De faire du court, de donner un rythme au texte. Et tant pis pour les rimes, je ne veux pas m’imposer de contraintes.

Et voilà comment mon premier poème depuis des années a vu le jour. Le premier de cette année du changement (j’y reviendrai). Le premier, mais pas le dernier, j’espère. Il n’est pas parfait, il n’a pas de rimes, il doit y avoir des choses à redire. Mais je partais d’une vision "la poésie c’est pas pour moi" et aujourd’hui je suis contente d’envisager une autre perspective que celle de me tenir très éloignée de la poésie pour toujours. J’étais très heureuse de ce que j’avais écrit hier.  Pas parce que c’est génial, mais parce que je ne pensais pas que quelque chose sortirait de ma plume comme ça.

Encore une ou deux strophes pour terminer le poème.
Et puis peut-être que si je n’ai pas de blocage, j’en écrirai d’autres pendant l’été.

Pour l’instant la poésie semble mieux passer que la chanson. Mais qui sait, peut-être qu’au fil du temps, j’arriverai finalement à écrire une chanson ?

Ce serait mon rêve. Un de mes rêves.
Avant je n’y croyais pas. Du tout.
Aujourd’hui, l’avenir se teinte d’une couleur positive par rapport à l’éventuelle écriture d’une chanson. 

samedi 30 juillet 2016

La scoliose ne dit jamais son dernier mot

Parfois, lorsqu’elle me laisse souffler quelque temps, je la crois éloignée de moi. Je fais quelques étirements, tout en cachant ma souffrance passée au fond de ma mémoire. Je pleure quelques fois de cette trace qu’elle a laissée, cette omoplate trop épaisse, visible et pointue qui me complexe tant, mais au moins la douleur physique est loin.

Jusqu’au jour où elle ressurgit tout à coup et m’entraîne dans un tourbillon de douleurs quotidiennes. Pas des douleurs intenses. Mais une douleur constante et qui s’intensifie au cours de la journée. Parfois, mon cou se crispe à tel point que même les étirements n’y peuvent plus rien, il n’y a plus qu’à attendre le lendemain.

J’ai mal au boulot. J’ai mal malgré la chaise de bureau que mon collègue m’avait laissée. J’ai mal d’être assise devant un ordinateur, à constater la dégradation de mon état et de ma posture au fil de ma journée.

A 19h, je me retrouve épuisée, dépitée, presque déprimée. La journée m’a achevée. Ce n’est pas une fatigue de sommeil, de travail ou de saturation. C’est un épuisement de scoliose qui me donne envie de tout envoyer valser, d’abandonner de ce pas mon écran, de filer chez moi m’allonger par terre, les jambes contre le mur, pour me lancer dans un étirement qui me soulage sur le moment.

Je mentirais si je disais que ces jours-là, le soir, il n’y a pas de petite amélioration. Après les étirements, je suis encore crispée mais ça va un peu mieux malgré tout, et lorsque je descends manger avec mes amies, j’oublie un peu toutes ces tensions. Ce n’est pas la grande détente mais ça va.

La vie idéale avec ma scoliose, ce serait de bouger pas mal. Un peu assise, puis marcher, bouger, faire du sport, lire sur un canapé, écrire à un bureau mais pas toujours devant un écran. Parler à des gens. Mais rien de ce que je risque de faire toute ma vie et que je redoute, un travail derrière un écran, et l’attente, impuissante, de la douleur.

La scoliose pourrait se supporter au quotidien si l’on n’était pas contraint de rester assis devant un écran. Quoique même en dehors de ce contexte, je me rends parfois compte de son côté handicapant. J’ai du mal à lire dans un café ou une librairie parce que ma posture me crispe très vite. 

Je vais essayer de renforcer les étirements, de mieux les faire, parce qu’il n’y a que ça qui peut me soulager. Mais je sais que la scoliose plannera toujours sur moi, comme une ombre qui me guetterait à chaque instant. Un petit étirement en moins, et elle me plonge dessus.

Je suis épuisée de ça alors que j’avais réussi, cette année, à acquérir une belle vitalité. La scoliose et cette pêche quotidienne sont dans un conflit violent, et j’ai peur de l’issue du combat.

jeudi 28 juillet 2016

L'effet Avignon

Cet article va être pour moi très difficile à écrire, parce que j'aimerais expliciter une émotion, une sensation, que je n'arrive pas vraiment à cerner moi-même. C'est sans doute pour ça que j'ai repoussé cet article plusieurs jours, jusqu'à ce que je me décide finalement à me mettre devant l'ordinateur pour écrire ces premières lignes. Je sais que ce genre d'émotion se dissipe au bout d'un moment, la plupart du temps je la laisse filer avant d'avoir pu prendre le temps de l'analyser.

*

Je suis donc partie au festival d'Avignon du mardi 19 juillet au dimanche 24 juillet, avec mes parents (et mon frère pendant 4 jours). Pendant ces quelques jours, nous avons vu 16 spectacles (des pièces de théâtre et un spectacle musical). J'écrirai un article à part pour vous les présenter un peu, surtout que je suis très contente de ce que j'ai vu. Il a dû y avoir 3 ou 4 spectacles qui ne m'ont pas convaincue, le reste était génial. 

Chaque année, au festival d'Avignon, il se passe quelque chose chez moi. Sans doute par une forme d'empathie un peu spéciale, je me mets tout à coup à être fascinée par ce que je vois, et désireuse de me mettre au théâtre à mon tour, comme si je venais de me découvrir une soudaine passion (j'ai déjà fait du théâtre, c'était vraiment sympa sans être au stade du "oh mon dieu c'est génial, si seulement je pouvais en faire mon métier"). Cette année, je n'ai pas eu cette envie d'en faire à mon tour (quoique ça me manque un peu), mais ça a quand même déclenché quelque chose chez moi. 

Quelque chose.
C'est bien ça le problème : quelque chose, c'est trop informe, trop imprécis, je n'arrive pas à formuler les sensations que j'ai eues. 
C'est comme si, au lieu de me donner une subite envie de devenir comédienne comme à mon habitude, cette fois c'était une envie plus vague mais tout aussi forte qui me prenait aux tripes. 

*

A Avignon, c'est comme si tout à coup, une bouffée de sens me frappait en pleine figure, un Sens qui prend aux tripes. Mais quand j'essaie d'analyser ce Sens qui tout à coup vient remplir mon cœur, je vois bien qu'il n'y aucun contenu derrière. Quel est ce Sens ? Ma vie a-t-elle de nouveau une direction ? Mes nouvelles envies soudaines ont-un elles-même une signification ? Tout à coup, suite à ce Sens qui s'est manifesté, je semble avoir de nouveaux projets prêts à toquer à la porte de ma conscience. Ils sont là, je les ressens mentalement, presque physiquement... mais derrière, juste derrière, la conscience. Comme si on en était à l'étape juste avant le déclic. Comme s'il s'agissait d'un déclic inhibé.

Deuxième cas, quelques projets ont passé la porte de ma conscience et me motivent. Mais là se pose à nouveau la question de la signification. Je le sens, je le sais, je vais lire ça, parce que tel spectacle m'a motivée, et tout à coup je veux lire plein de livres, changer des habitudes, écrire plus, me sentir un peu plus littéraire, artistique... mais ces pensées sont en vérité très diffuses dans ma tête, floues, et je me dis "mais pourquoi ? Pour aller où ?"

*

J'ai eu une émotion, une sensation pendant ces quelques jours à Avignon. Enveloppée par l'ambiance festival, mon cœur s'est pris au jeu de cette bulle particulière, il en a gardé le dynamisme artistique, l'envie de faire quelque chose, cette sensation enveloppante. Mais c'est comme s'il s'agissait d'une coquille vide. il manque un contenu à tout ce que je ressens. 

Voilà pourquoi mon article peut paraître fouillis. Je suis confrontée à une forme d’indicible, car rien de tout ce que je ressens n'est identifié et clair. 

C'est comme à la fin d'un concert qu'on a particulièrement aimé, parce qu'on est fan de la personne ou du groupe qui l'a donné. On est tellement ému, tellement frappé, que toute la hiérarchie du sens semble changer, que le Sens du monde se retrouve centré autour du concert, et que tout vient se raccrocher aux émotions qu'on a ressenties. Les émotions tapent sur notre âme, nos pensées, notre cœur, notre corps, on les ressent avec plaisir, et en même temps, on sait que finalement, ce n'était qu'un concert. Que tout n'est qu'émotion, que rien n'a changé. Et donc tout ce Sens qui se manifeste à nous, c'est une chose très étrange qui est là et va disparaître. 

*

J'ai donc ressenti beaucoup d'émotions à Avignon, pendant le festival, j'ai ressenti une forme d'empathie pour la création - j'imagine le comédien en train d'écrire son texte, ça me fait rêver même si ce n'est pas ça que je veux faire. Ca se présente un peu comme ça : j'imagine le comédien écrire son texte => ça me fait rêver, je me dis "j'aimerais tellement, moi aussi..." mais ce n'est pas écrire un texte de théâtre que je veux => je garde l'émotion sans garder la cause => je veux transposer ce rêver, cette sensation forte, à autre chose. 

Une émotion s'est créée chez moi, mais elle est informe parce qu'elle aspire à se fixer sur cet autre chose, cet équilibre, ce projet que je cherche encore. Artistique, atypique, un peu littéraire, qui passe aussi par le corps, je ne sais pas... 

*

Voilà à peu près tout ce qui me passe par la tête quand j'essaie d'exprimer mon émotion du moment. C'est très frustrant parce que je sais que quoi que je dise, ça ne reflétera jamais vraiment ce que je ressens.

En attendant, par rapport à tout ce que j'ai exprimé dans cet article, je terminerai en disant que je sais que ce genre d'émotion finit par s'estomper, et que ce Sens disparaît peu à peu. La vie redevient comme avant, avec une direction plus ou moins floue, mais sans ce Sens.
Alors cette semaine, j'essaie de m'accrocher à cette émotion autant que je peux, et de la convertir en actions, en une nouvelle habitude, en un nouveau mode de vie, en n'importe quoi qui pourrait m'aider à la sauvegarder le plus longtemps possible, ou du moins à l'utiliser à bon escient, en conservant les conséquences même quand la cause aura disparu. 

Voilà, c'est tout ce que j'avais à dire. Je reste sur la frustration, le malaise qui me fait tourner autour de cette émotion sans l'atteindre; Mais on va dire que j'ai fait de mon mieux. J'écrirai un nouvel article sur ce thème, dans quelques jours, pour vous dire ce que j'ai changé, et si ce changement s'est maintenu grâce à ces sensations. 

*

En tout cas, le festival d'Avignon, c'était génial.

mercredi 27 juillet 2016

L’objectif ultime

Enchaîner 3 pompes. 3 vraies pompes.
Faire une véritable traction.

Je sais faire une seule pompe (plus ou moins bien réussie).
Je fais les tractions à la machine assistée en enlevant 27 à 36 kg de mon poids.

Bon, il y a du boulot !

mardi 26 juillet 2016

lundi 25 juillet 2016

Coming back

J'avais commencé à publier des très articles très courts à Avignon, depuis ma tablette (sur laquelle je tape très, trèèès, trèèèèès lentement), même quand je rentrais tard. Et puis j'ai voulu passer à l'ordinateur, mais depuis l'ordi je n'ai jamais réussi à me connecter au WIFI de l'hôtel. 

Le challenge d'écrire un article par jour est donc un échec. Mais je suis maintenant rentrée de vacances (et c'est avec tristesse que je vous le dis...) et je ne m'avoue pas vaincue. Je reviens et je veux continuer ce challenge, parce que je crois que ça pourra m'aider.

Je ne sais pas encore pourquoi ou comment exactement, mais je le sens. 
Donc je reprends et je continue ce défi.

D'ailleurs, j'ai vraiment envie de vous parler du festival d'Avignon et de mes émotions ressenties là-bas, des spectacles vus, de tout ça. 

Je n'ai plus qu'à vous dire à demain ! 

jeudi 21 juillet 2016

Les parades du cerveau

Un beau jour, j’ai décidé d’arrêter le sucre raffiné des desserts, viennoiseries, sucreries. Puis j’ai mangé trop de chips. Je me suis dit qu’il faudrait les chasser aussi. Alors je mange trop pendant les repas, et trop de fruits au cours de la journée, et trop et trop et trop. Quels que soient les aliments que j’évite, je continue de prendre de trop grosses portions à côté, parce que je n’arrive pas à me caler.

Arrive-t-on un jour à ne plus ressentir cette envie de manger, cette frustration à la fin de chaque repas, cette anticipation de la frustration au début de chaque repas ?

Je ne sais pas mais en attendant, même si pour le moment j’évite les crises, ça reste extrêmement difficile. La pensée des repas rythme beaucoup trop mes journées et enlèvent trop de consistance au reste. 

mardi 19 juillet 2016

Festival d’Avignon 2016 : les pièces que j’ai vues

Jour 1 : mardi 19 juillet, arrivée à Avignon

- Adieu Bérénice (mise en scène de François Tantot)
- La contrebasse (mise en scène de Xavier Lemaire)

Cet article sera mis à jour au fil de la semaine

lundi 18 juillet 2016

Départ imminent !

Je n’ai finalement pas eu le temps, aujourd’hui, de vous faire l’article que je voulais sur ces histoires d’alimentation, de barrières et tout ça. Je le remets à plus tard.

Demain, je vous emmène avec moi à Avignon jusqu’à dimanche et je pourrai vous parler des spectacles que j’ai vus !

Je suis vraiment super contente de partir au festival comme chaque année. Hâte d’être demain ! 

Mon trouble alimentaire : le déclic

Il y a un mois, je vous postais un article sur mon trouble alimentaire. J'avais des crises d'hyperphagie qui empiraient, et j'étais plongée dans cette spirale infernale dont je n'arrivais plus à sortir. Résultat, entre septembre et juin, j'ai pris 6 kilos. Et puis un soir, en cherchant désespérément une solution, je suis tombée sur cette vidéo : 


Et ça a été le déclic. Un déclic que j'attendais depuis des mois, que je cherchais désespérément, que je ne parvenais pas à déclencher. Cette journaliste a décidé d'arrêter le sucre raffiné pendant un an. Un arrêt complet et radical : gâteaux, chocolat, mais aussi tout le sucre caché dans les aliments.

Premièrement, je me suis dit "tiens, beau challenge !".

Deuxièmement, j'ai retenu un moment très précis de l'interview : elle dit que ça a été dur pendant 6 à 8 semaines, et que passée cette période, elle n'avait plus envie de manger du sucre. Il restait une envie intellectuelle, en voyant passer un gâteau "qu'est-ce qu'il a l'air bon !", mais plus d'envie physique, plus de fringales et finalement un esprit libéré. 

Et je crois que c'est ce passage qui a provoqué mon déclic : le fait de savoir que oui, au bout d'un moment, on en a plus envie. Dans ma tête, je ne savais pas si pour les gens comme moi, on est poursuivi toute sa vie par cette envie de manger. Parce quand après 2 ou 3 semaines où on fait attention on a encore autant envie, on se dit que ce sera comme ça pour toujours. Et là magie, je vois cette journaliste qui a finalement vu l'envie diminuer après un temps un peu plus long. Donc c'est possible. 

Cette pensée rassurante, et ma passion pour les challenges, m'ont donné envie de me donner aussi ce défi. Alors je suis moins radicale qu'elle, je ne chasse pas le sucre de tous les plats. Mais j'ai décidé de virer tous les gâteaux, jus de fruit, sucre apparent. J'ai aussi décidé de chasser le pain par la même occasion, parce que c'est calorique et que j'en mange dix fois trop, comme une forme d'addiction aussi

Eh bien j'ai réussi et ça fait un mois et demie que je n'ai pas eu de crise, que je n'ai pas touché à un gâteau ou à un morceau de pain (excepté quelques toasts à un apéro, mais c'est à part).

Je ,ne sais pas comment c'est possible, par quel miracle des crises d'hyperphagie qui semblaient si pathologiques ont pu être chassées du jour au lendemain. Bien sûr, c'est extrêmement difficile. J'ai envie de manger des gâteaux, des bonbons. Tout à l'heure, il y avait des mars glacés, soit un des desserts que j'aime le plus. Ca fait envie. A Avignon cette semaine, je vais renoncer au petit déjeuner de l'hôtel alors que j'attends ça depuis un an. Bien sûr, je suis paniquée à l'idée de rebasculer. Et pourtant j'ai réussi.

Beaucoup me disent "il ne faut pas faire ça, il faut se priver de rien et manger en petite quantité, c'est tout. Sinon on craque encore plus"
Non non et non. Je crois que les gens qui disent ça n'ont toujours pas compris que la psychologie de quelqu'un qui a des problèmes alimentaires est différente de leur psychologie à eux, à peu près 100000 plus raisonnable et 100000000000 moins obsessionnelle. Donc ça sert à rien de dissuader, d'insister pour dire "tu peux bien prendre un ou deux bonbons c'est rien !".
Sauf que non, c'est pas rien. Un seul bonbon et les barrières sont abaissées. 

Bref, je vais mieux. 
J'ai perdu peu de poids parce qu'à côté je mange trop, je prends des féculents en grande quantité, j'ai fait beaucoup de restaurants. Mais avoir chassé le sucre et le pain, pour une durée indéterminée (je ne vais pas arrêter pendant un an complet à mon avis, peut-être que pour mon anniversaire le 31 août, j'en reprendrai), avoir chassé les crises d'hyperphagie, ça me soulage. 
Bref, je vais mieux.
Et si j'avais suivi les conseils qu'on m'avait donnés, je serais encore empêtrée dans mes problèmes. A problème particulier, irrationnel, solution aussi atypique, qui ne marcherait pas pour tout le monde.

J'ai l'esprit encore prisonnier de la nourriture, mais libéré d'une forme d'hyperphagie. Je vais vers le mieux et j'y crois. Et ça fait du bien de revenir sur mon blog pour vous le dire. 

Demain, je vous ferai un article plus axé sur la psychologie lié à tous ces problèmes alimentaires et à cette amélioration. J'aimerais vous parler :

- De cette notion de barrières
- De challenge
- De radicalité 

Entre autre ! 
Ca fait longtemps que je veux faire une sorte d'introspection pour analyser mes pensées autour de l'alimentation, et mieux comprendre pourquoi les gens se trompent complètement en donnant certains conseils qui seraient logiques pour des gens "normaux" en termes de nourriture.

dimanche 17 juillet 2016

Réflexion sportive nocture

Il est plus tard que minuit. D'un point de vue purement technique, mon challenge d'un article par jour est raté. Mais je serai un peu indulgente avec moi-même en considérant que tant que je ne suis pas partie me coucher, on est encore "aujourd'hui" et je n'ai pas raté mon jour. 

Je vais vous partager une pensée que j'ai eue tout à l'heure, au détour d'une réflexion. Beaucoup de personnes essaient de se mettre au sport et, voulant commencer le sport, se cherchent une motivation pour les pousser à terminer chacune de leur séance. Je me suis rendu compte que dans mon cas, c'est l'inverse qui s'est produit, et c'est pour ça que ça a marché : j'avais une motivation - l'envie de changer physiquement - et pour ça ma seule solution était le sport. Et chaque nouveau changement, chaque progression étaient guidés par la non acceptation de mon corps tel qu'il est actuellement. 

Je veux redresser ma posture = musculation. 
Je veux dépenser plus de calories = cardio 

Et tout à coup, des conséquences positives de ce nouveau mode de vie, qui se construit très progressivement depuis un peu moins d'un an, ont commencé à montrer le bout de leur nez. Des conséquences que je n'avais pas prévues. L'énergie au quotidien, une meilleure persévérance dans ce que je fais.

Finalement, ce sont mes complexes qui ont changé mon mode de vie vers le mieux. C'est ce que j'essaie de me dire les jours où, comme aujourd'hui, je suis désespérée dès que je croise mon reflet dans le miroir. Si je n'avais pas eu ces complexes, j'aurais loupé ce mode de vie et tout ce qui va avec. Voilà ma belle consolation. 

Je reviendrai plus en détails sur tous les changements que le sport a engendrés, parce que j'ai l'impression de ne plus être tout à fait la même personne qu'il y a quelques mois. 
La même au fond, mais avec beaucoup d'évolution. 

vendredi 15 juillet 2016

Toujours debout - Emmanuel Moire

A tout juste un an, 
Premiers pas posés, 
On marche un instant, 
Avant de tomber

Dans la cours d’école, 
On a beau jouer, 
On fini au sol le genou blessé 

On tombe amoureux, 
Et le cœur lancé , 
Fait de son mieux 
Avant de casser 

C'est un jeu de quilles, 
On est tous conviés, 
Les garçons, les filles, 
Tour à tour tombés 

Mais nous sommes toujours debout, toujours debout. 
Mais nous sommes toujours debout, toujours debout. 

Tomber chaque fois, aujourd'hui, après, 
Sommes-nous maladroits ? 
Faisons-nous exprès ? 
Au milieu des autres, 
On est tous suspects 
C'est à qui la faute ? 
Qui nous a poussé ? 

On fait ce qu'on doit 
Pour ne plus tomber, 
C'est toucher du bois, 
Parfois même prier. 

Et puis ça revient, 
Ça envoie valser, 
Les fous et les rois, 
Le pays entier. 

Mais nous sommes toujours debout, toujours debout. 
Mais nous sommes toujours debout, toujours debout. 

Alors, bien sûr on s’aperçoit, 
Que rien ne dure 
Pas même soi. 
Mais malgré tout on recommence, 
D'abord un pas ensuite un sens, 
Et puisqu'un jour on se relève, 
Que tout combat finit en trêve. 
On peut tomber une fois encore, 
Et se savoir un peu plus fort 

Car nous sommes toujours debout, toujours debout. 
Oui nous sommes toujours debout, toujours debout. 

C'est à 29 ans, 
Que je suis tombé, 
Un peu plus qu'avant, 
Le 28 janvier. 
Depuis c'est le vide, 
Que tu as laissé 
La vie qui décide 
De me relever. 

Et je suis toujours debout, toujours debout.

jeudi 14 juillet 2016

V-A-C-A-N-C-E-S

Je suis en vacances depuis hier soir. Je n'avais posé qu'une semaine de congés, mais on nous a gentiment donné le pont, alors j'ai pu partir quelques jours avant. 

Si vous saviez comme je suis heureuse d'être en vacances. Les dernières que j'avais eues, la première semaine de mars si je ne me trompe pas, avaient été consacrées à mes révisions de partiels. Et qui dit procrastinatrice dit semaine de révisions malheureusement intense et pas très reposante ! Donc finalement, les dernières vraies vacances que j'ai eues remontent à Noël. Ca commence à faire pas mal de temps !

Aujourd'hui je n'ai pas fait grand chose et malgré ma nuit de 9h de sommeil, j'ai vraiment manqué d'énergie aujourd'hui. Mais vraiment. Je me suis traînée toute la journée. J'ai essayé d'aller à la salle de sport à 10-15 minutes de chez moi, le chemin me paraissait interminable, j'étais véritablement une larve qui essayait désespérément de se redonner un peu d'énergie. Manque de bol, arrivée à la salle de sport, je me suis rendu compte que Google m'avait menti et qu'elle était en fait fermée. Retour à la maison dans le même état. 

Finalement, 4 petits abricots m'ont redonné un peu d'énergie. Je crois que je n'avais pas assez mangé, ou que je manquais un peu de sucre.

Mais c'est aussi le fait de n'avoir rien fait de ma journée, vu personne. Et peut-être l'énergie qui retombe dès qu'on arrête d'être actif. J'avais pourtant énormément d'énergie jusqu'à aujourd'hui. 

Heureusement, les prochains jours vont être plus actifs. Demain, je m'invite chez mes grands-parents à midi, et le soir des amis viennent manger à la maison, dont une qui dormira chez moi. Entre-temps, j'essaierai de faire du sport. Samedi, mon amie restera probablement manger le midi, puis cours de chant en fin d'après-midi, et le soir normalement je mange avec une amie de la famille que j'apprécie énormément. Dimanche matin, mes parents reviennent de leurs quelques jours à Annecy. A midi, repas de famille. L'après-midi, je vois une amie de prépa qui fait ses études à Grenoble. Lundi midi, repas avec mes parents et mon frère pour fêter l'obtention de nos licences.

Et mardi, départ pour le festival d'Avignon !

Voilà le programme. Je suis tellement émue d'être en vacances. Ca me fait mal au coeur de ne pas avoir deux mois comme les années précédents, ça me rend terriblement nostalgique, mais je crois que je vais quand même énormément en profiter.

Je vous dis à demain !

mercredi 13 juillet 2016

L3 média et communication : done !

Avant de commencer à rentrer dans le cœur du sujet : si vous me lisez depuis un moment, vous devez commencer à comprendre que je suis passionnée par le chant depuis quelque temps, et que je prends des cours depuis un an. Si vous ne le saviez pas, vous voilà maintenant informés ! J'ai fait deux enregistrements chez mon prof de chant, qui a un bon matériel pour enregistrer et faire un mixage sympa. D'abord Gate 21 de Serj Tankian, puis Ma vie dans la tienne de Lara Fabian. Il y a encore beaucoup de progrès à faire, mais j'étais très contente du résultat après 8 mois et 1 an de cours de chant. Je ne me sens pas encore prête à les mettre sur mon blog, mais si ça vous intéresse de les entendre, n'hésitez pas à me laisser votre adresse mail et je vous les enverrai avec plaisir. Ce serait l'occasion pour moi d'avoir un retour de personnes qui ne font pas partie de mon entourage direct !

Sinon, puisque je n'ai pas encore pris le temps de le dire ici, je vous annonce enfin que j'ai obtenu ma licence ! Avec une mention bien même (enfin je crois, s'il y a des mentions en tout cas ma note correspond à la mention bien) : j'ai eu 14 de moyenne tout pile (d'accord, pour être honnête j'ai en fait eu 13,977 mais ils ont eu pitié de moi et ont arrondi à 14). 

Puisque je voulais simplement obtenir mon diplôme pour passer en master, objectif accompli avec joie ! Plus que 2 ans d'étude (ou encore deux ans, mmhhhm...) et je serai "libérée, délivrée" !

Il ne me reste maintenant plus qu'à finir mon stage sereinement. Je le termine le 19 août, mais ce soir, je serai en vacances pour une dizaine de jours (YEEEEAAAAAHHHHH).

J'ai encore tellement de choses à vous raconter !
A demain donc !

mardi 12 juillet 2016

Le pouvoir de la fatigue

Je crois que quand on est fatigué, il vaut mieux en avoir conscience, au risque de plonger dans un désespoir profond pendant plusieurs heures. Quand je n'ai pas assez dormi, cela se ressent au niveau de mon humeur avant même que je ne me rende compte que je manque de sommeil. Alors imaginez un peu ce qu'il peut se passer lorsque je me sens vraiment fatiguée et que j'ai juste envie de rentrer et de me reposer.

Parfois, dans ces moments-là, mes pensées se perdent, se baladent, et tout à coup me font basculer dans des profondeurs qu'il vaudrait mieux éviter. Je ressens alors un sentiment de... pas de désespoir, mais disons de découragement. De fatigue psychologique énorme. Je repense alors à mes rêves, à mes combats contre moi-même (j'y reviendrai), et je me dis "A quoi bon ?". Ces pensées-là sont très dangereuses, parce qu'elles peuvent pousser au renoncement. Elles m'ont longtemps jetée dans les bras de la nourriture. "A quoi bon essayer de maigrir ? A quoi bon faire attention ? De toute façon où va ma vie ?" et hop on ne se contrôle plus et on mange, parce que ça, ça fait vraiment du bien. 

Dans ces moments-là, il n'y a que la prise de conscience qui marche. Je me répète mentalement que je suis juste fatiguée, que tout va bien, que les choses se remettront en ordre et que la vie retrouvera son sens au réveil. Je remets toutes ces pensées au lendemain, et le lendemain au réveil, une fois sortie du lit, je me rends compte que je ne me suis pas trompée : elles ont bien disparu. 

Aujourd'hui je suis fatiguée, mais j'ai bloqué ce désespoir habituel. Je suis en vacances demain donc ça aide un peu à être de meilleure humeur, mais c'est quand même une petite victoire personnelle. Je bloque l'impuissance qui tend à s'emparer de moi dans ces moments-là, et je me dis "on verra demain". En attendant la fin de la nuit, il ne me reste plus qu'à faire diversion pour fuir toutes ces pensées que la fatigue essaie de propulser au premier plan. 

Les copines, les vidéos Youtube, les livres... déjà le réveil sonne et une nouvelle journée commence. Une journée lumineuse et pleine d'énergie.

lundi 11 juillet 2016

Challenge : écrire un article par jour

Dans le cadre de ma reprise en main, dont je vous parlerai dans mes prochains articles, j'ai décidé de redonner vie à ce blog, de me remettre à écrire. Parce que la flemme, c'est bien beau, mais ma petite vie virtuelle à travers ces pages me manque ! Comme j'adore les challenges et que c'est le moyen le plus efficace pour me stimuler, j'ai décidé de me lancer ce défi d'écrire un article par jour jusqu'au 31 août inclus. Ce qui ne veut pas dire que je vais bâcler mes articles. Certains seront peut-être très courts, d'autres plus longs. Mais toujours soigneusement écrits. Sacré challenge pour moi, puisque j'ai tendance à ne plus allumer mon ordinateur au foyer et à n'utiliser que ma tablette !

Mais je reviens et j'ai hâte de faire le bilan de mon année, vous dire où j'en suis, vous parler de mes réflexions actuelles sur différentes choses. Et me donner à moi l'occasion de redonner un peu plus de profondeur à mes pensées grâce à la réflexion. Le fait d'avoir arrêté de lire et d'écrire me donne l'impression de mettre entre parenthèse une partie de ma personnalité. J'aimerais donc renouer avec elle, tout en gardant ma personnalité actuelle qui a pas mal évolué cette année. 

Cette année était une année tellement, tellement importante; Des choses positives comme des choses négatives, beaucoup d'évolution. J'aimerais vous parler de tout ça, et en profiter pour dresser un bilan de la prépa. D'abord parce que je ne l'avais finalement pas vraiment fait, ensuite parce qu'un an plus tard je peux poser un nouveau regard sur ces deux belles années.

Et parce que, envers et contre tout, je reste une hypokhâgneuse et une khâgneuse avant tout. Avant d'être celsienne. Avant d'être stagiaire. C'est mon identité, c'est moi.
Je vous donne donc rendez-vous demain pour le premier article de mon challenge un article par jour !