samedi 24 octobre 2015

J'ai tellement de choses à vous raconter

Oui, depuis le début de l'année il s'est passé tellement de choses, c'est une nouvelle vie qui a commencé (qui n'a heureusement pas chassé l'ancienne mais qui est une sorte de compromis). Des points positifs comme négatifs, il va falloir que je m'empresse de vous raconter tout ça.

lundi 31 août 2015

20 ans

Voilà, j'ai 20 ans aujourd'hui, ça fait bizarre une dizaine de plus, maintenant j'ai l'impression que l'adolescence se termine vraiment avec ce chiffre symbolique. Mais bon, je commence petit à petit à m'y faire (alors qu'il y a quelques mois : "naaaaaan je veux pas être une adulte laissez-moiiiii").

Mais surtout, surtout, aujourd'hui j'ai soufflé mes 20 bougies d'un coup et pour ça, je ne remercierai jamais assez mon prof de chant et ses exercices de respiration qui semblent avoir porté leurs fruits (j'ai un lourd passé en matière de bougies, on était pas loin de les souffler une par une). Fierté fierté !

samedi 29 août 2015

3, 2, 1...

JE SUIS PRISE AU CELSA !!!!!

*Danse de la joie*

Le coup de fil est arrivé le 27 vers 9h45.

JE-SUIS-PRISE

dimanche 23 août 2015

L'année reprise en main - 2

Hier je vous ai dit que je voulais me reprendre en main en faisant du sport, pour avoir une silhouette plus ouverte et plus affinée. Mais il ne suffit pas de faire du sport pour arriver à cet objectif : je dois aussi surveiller mon alimentation.  

Pendant les repas je mange correctement, surtout grâce au fait que je vis encore chez mes parents et qu'ils me font manger équilibré. Le problème, c'est que j'adore manger et que j'ai toujours envie de manger. Je grignote un peu tout le temps. Je suis capable de manger une baguette de pain d'un coup, je ne peux pas acheter de bonbons parce que je ne saurais pas m'arrêter, pareil pour les gâteaux. Quand je vais chez une amie en particulier qui a toujours plein de trucs à grignoter (chips-bonbons-gâteaux-nutella), je mange pour 1000000. Cette année j'ai en plus été assez stressée par la prépa. Parfois, j'achetais un cookie à la boulangerie d'à côté pour me donner du courage. Parfois, j'en achetais un pour me récompenser ou par soulagement. Bref, j'ai mangé pas mal de cookies. Et à force de prendre l'habitude de manger beaucoup, de grignoter souvent, j'ai fini par me mettre à avoir faim tout le temps. Continuellement. La nourriture est presque devenue une obsession...

... Mais ça, ça, c'était avant ! Parce que j'ai décidé là aussi de me reprendre en main et de ne plus subir les caprices de mon ventre. D'abord pour perdre un peu de poids (dans l'idéal 3 kilos), mais aussi pour casser ce cercle vicieux et arrêter de souffrir de la faim continuellement. 

Ca fait un petit moment maintenant que je fais attention à ce que je mange. J'ai commencé à prendre de bonnes habitudes autour du 19 juillet quand je suis partie à Avignon avec mes parents et que j'ai commencé à vraiment faire attention. Je n'ai pas vraiment perdu depuis parce que j'ai interrompu ce régime sain en partant 5 jours avec une amie en Alsace et là j'ai mangé n'importe quoi entre les repas, et qu'à Lyon même si j'ai recommencé à faire attention je suis allée à l'anniversaire d'une amie le week-end dernier et j'ai encore mangé pour 10000.

Mais ce qui compte, c'est que j'ai enfin réussi à prendre de bonnes habitudes. La solution a été radicale : j'ai supprimé toutes les tentations. C'est beaucoup plus simple de penser à autre chose que la nourriture quand il n'y a rien à grignoter chez soi. J'ai demandé à mes parents de ne plus acheter du pain que j'aime. Il n'y a pas de gâteaux. Il reste du chocolat mais je n'en prends plus. J'essaie de ne plus manger, au moins pour l'instant, de gâteaux, bonbons ou d'autres trucs très sucrés, et je bois pas mal. Parce que visiblement c'est une forme d'addiction au sucre qui peut donner l'impression d'avoir faim tout le temps. Donc je me fais une petite cure anti sucre.

Maintenant même si ça reste difficile j'ai moins faim. Je ne déjeune pas (vu que je me lève assez tard). Puis repas de midi. Au goûter je mange quelques fruits et un yaourt et j'arrive à attendre le repas du soir. Par contre je ne fais pas une sorte de régime drastique : pendant les repas je mange encore beaucoup, je me fais une grosse portion quand je fais des pâtes ou du riz. Autant ne pas tout réduire d'un coup.
Et pour finir sur mon évolution récente, hier j'ai commencé à tester autre chose : je mange un peu moins le midi, c'est-à-dire que je ne me fais pas un plat énorme de pâtes, j'essaie de faire léger, mais le soir je m'autorise encore à manger pas mal pour ne pas être frustrée continuellement. 

***

Voilà voilà ! Je suis contente de cette évolution parce que j'arrive à avoir un peu moins faim entre les repas et ça me soulage énormément. Faire attention me permettra aussi de ne plus culpabiliser si je fais un excès dans la semaine. Par exemple, samedi je vais dans une crêperie avec des amis pour fêter l'anniversaire d'une amie (12 septembre) et le mien (31 août) et après presque deux semaines à ne pas faire d'excès je pourrai savourer une crêpe nutella sans culpabiliser. Et bien sûr quand je fêterai mon anniversaire avec la famille je ne m'empêcherai pas de manger du gâteau ou des mars glacés (mmhmhm ça fait deux mois que j'attends ça). 

Tibo Inshape conseille par exemple aux gens qui veulent faire de la musculation de se faire un bon gros repas par semaine où on mange ce qu'on veut. Je pense qu'effectivement si on fait attention tout le temps un excès par semaine n'est pas énorme. 

Voilà voilà, je vous dirai dans quelque temps si j'ai continué à faire attention et si ce n'est pas trop difficile (j'avoue que pour l'instant j'ai toujours en tête des images très fortes de nutella, de nuggets et de frites). 

samedi 22 août 2015

L'année reprise en main - 1

Bon alors mon challenge est un epic fail, je n'ai pas trouvé la motivation d'écrire beaucoup d'articles ici. Je vais donc me contenter d'essayer d'écrire régulièrement, disons une fois par semaine au minimum. J'ai vu beaucoup d'amies, je me suis mise un peu au sport, mes journées étaient très occupées et je n'ai plus eu envie d'allumer mon ordinateur pour écrire. 

Cette année, j'ai décidé de me mettre sérieusement au sport. Pas forcément à des sports d'endurance, je fais 20 minutes de vélo d'appartement de temps en temps et c'est tout. Mais je vais me concentrer sur la musculation et le fitness. 

Première raison :

C'est d'abord un problème de dos que j'ai : une scoliose localisée sur le haut du dos. C'est moins dérangeant qu'une scoliose plus étendue mais ça me provoque quand même des douleurs au cou très souvent. Si ce n'était que ça, je pourrais essayer de faire avec. Malheureusement, ça affecte aussi ma posture. En plus d'avoir une omoplate qui ressort, j'ai l'air voûtée. Je ne supporte pas la posture du haut de mon corps et j'ai bien du mal à la corriger. J'espère donc que la musculation régulière va m'aider. Cette position me déprime profondément car ça me donne une allure renfermée, pas ouverte aux autres et donc je pense que ça n'aide pas les gens à avoir envie de me connaître.

Deuxième raison : 

Globalement je suis un peu timide, mal à l'aise avec les gens que je ne connais pas encore à cause d'un manque de confiance en moi. Je me trouve trop coincée, aussi bien dans la personnalité que dans le corps. Mon corps fait trop crispé, indépendamment même de la posture liée à la scoliose. J'en ai parlé avec une amie qui m'a aidée à analyser mon problème : c'est dans ma façon d'occuper l'espace, on dirait que j'ai peur de m'affirmer, et ça se voit physiquement. Le sport pourrait donc me décoincer un peu, et particulièrement la danse (je songe à en faire mais j'hésite encore). 

Troisième cause :

Heureusement cette raison-là est moins triste pour moi que les deux premières. Je fais très peu de sport, j'ai toujours été l'anti-sportive par excellence, qui haïssait profondément le sport. Pourtant j'ai fini par me rendre compte que je me sentais plus tonique après une séance de sport. Par exemple après avoir fait 20 minutes de vélo d'appartement j'ai l'impression d'être dynamique, surtout dans les jambes mais plus globalement, et je me sens mieux (cela dit le moment où je fais du vélo ne me plaît toujours pas). 

Dernière raison : 

Même pour les filles j'aime bien les muscles s'ils ne sont pas trop gros, et j'aimerais bien développer un peu les miens. C'est donc une raison esthétique mais cette fois pas liée à la scoliose. Et puis la musculation et le fitness me permettront d'avoir un corps qui ressemble à ce que je veux plutôt qu'un corps que je dois subir. J'ai déjà beaucoup de complexes avec mon visage que je ne peux pas changer, alors je veux compenser avec un corps que j'aimerais choisir le plus possible. 


Je crois avoir fait le tour des raisons qui me donnent envie de me mettre sérieusement au sport. J'en ai fait un peu cette semaine, je me suis remise aux haltères, j'ai testé de nouveaux exercices d'haltères, d'abdos, et pour travailler les fessiers. Cette semaine je fais un peu tout ça en freestyle et ça m'a permis de commencer à me concocter un petit programme d'entraînement, j'ai prévu de m'entraîner disons 5 jours sur 7. C'est un casse-tête parce que je ne sais pas combien de temps j'aurai chaque jour pour m'entraîner, je suis partie sur une base de 30 minutes mais je me rends compte que c'est beaucoup trop court pour faire tout ce que j'ai envie de faire chaque jour. Mais j'adore faire ce planning, ça me motive ! Dans l'idéal, j'aimerais faire des séances de 45 minutes à 1h mais je ne sais pas si j'aurai le temps, il faudra que je voie selon mon emploi du temps et la quantité de travail que j'ai. En ce moment je sépare chaque muscle que je travaille et je me chronomètre pour voir combien de temps ça prend. Une fois que j'aurai fini ça je commencerai à assembler mes exercices. Je suis vraiment motivée pour changer ! Et je trouve ça vraiment amuser de me faire un planning sur mesure.

Je suis d'autant plus motivée que je trouve que ma silhouette s'est un peu affinée depuis que je fais un peu de vélo d'appartement et du gainge. Il y a bien sûr encore d'énormes progrès à faire, mais ça me motive à persévérer pour avoir un corps avec lequel je me sentirai bien. 

Je mettrai sur mon blog le planning d'entraînement que j'aurai concocté une fois qu'il sera terminé. J'en profite pour vous parler d'un youtuber qu'une amie m'a fait découvrir et que j'adore : Tibo InShape. Il fait des vidéos sur la musculation qui sont très agréables à regarder, drôles et intéressantes, et qui me motivent beaucoup, j'en regarde pas mal pendant que je fais mon sport. J'aimerais trouver d'autres youtubers de ce type qui me motivent autant. J'irai donc explorer Youtube dans les prochains jours ! 

mercredi 12 août 2015

Challenge musical : mes coups de coeur

En juillet je me suis lancé un challenge : acquérir une culture musicale solide. Je me laisse un an (allez savoir pourquoi, mais je trouvais qu'un an c'était bien). C'est assez vague, et surtout très très vaste, en plus d'être très difficile parce que j'ai du mal à aimer autant de musiques que je voudrais. L'idée de ce challenge s'est imposée d'elle-même pendant mon stage de chant, où la question "Quoi, tu connais pas ça ?!" m'a été posée un certain nombre de fois. Mon objectif est donc double : acquérir une culture générale globale qui me permettre de connaître les chansons que tout le monde connaît et écoute tout en acquérant une culture plus approfondie pour certains chanteurs ou groupes (par exemple, connaître beaucoup de chansons de Queen et pas juste "Show must go on" ou "We are the champions"). 

Dans l'idéal, j'essaie d'écouter des albums en entier, pour avoir une connaissance plus approfondie des chanteurs ou groupes que j'écoute. La difficulté du challenge réside dans le fait qu'il y a beaucoup de chansons que je n'aime qu'après les avoir écoutées plusieurs fois et en avoir retenu l'air : dans ces cas-là les premières écoutes m'ennuient vraiment et je dois me forcer à me concentrer pour vraiment les écouter (sinon je ne les écoute pas et c'est un travail infini). Deuxième difficulté : je suis assez difficile en musique donc il y a des chances pour que je n'aime pas beaucoup de chansons que j'aurai écoutées. Mais, si je veux acquérir une bonne culture, je dois me forcer à les écouter jusqu'à ce que l'air se soit un minimum gravé dans ma mémoire, et parfois ça me fatigue vraiment. Il y a quand même des cas où je laisse tomber parce que c'est parfois vraiment désagréable à écouter (l'autre jour j'ai essayé d'écouter Christine and the Queens mais je n'ai vraiment pas aimé, je savais que je n'aimerais pas, donc j'ai laissé tomber). Après pour certains chanteurs je n'écouterai que les singles, même si dans l'idéal je préfère écouter des albums entiers ou presque. 

Pour le choix des albums que j'écoute, je m'y prends ou vais m'y prendre de diverses façon. Déjà, comme mon genre de prédilection est la variété française, j'essaie d'écouter des albums entiers (ou presque) de chanteurs connus mais dont je ne connaissais que peu de chansons. Sinon j'ai changé de style et j'ai mis dans ma playlist des grands classiques comme Muse ou Coldplay, parce que là encore je ne connais que quelques chansons. J'ai aussi pour challenge de me faire une culture musicale qui concerne spécifiquement la comédie musicale. Sinon, mes choix actuels ou futurs s'appuient sur des chanteurs dont j'entends souvent le nom mais sans que je ne les connaisse vraiment, ou de conseils qu'on me donne... J'évoquerai dans cet article et le prochain tous les albums que j'essaie d'écouter. Comme il y en a pas mal (en tout cas pour moi) et que quand j'écoute de la musique ce n'est pas toujours pour mon challenge mais aussi pour revenir à ce que j'adore déjà, je me laisse jusqu'à fin août pour bien les connaître. 

Comme mon article risque d'être trop long si je parle de tout d'un coup, je commence par mes coups de cœur (je suis bien heureuse de constater qu'il y en a !). Une dernière petite précision : je suis très très sensible à la voix du chanteur ou de la chanteuse en général, elle joue un énorme rôle dans mes goûts pour tel ou tel chanteur ou groupe.

*

- Serj Tankian : mon frère m'avait fait écouter une chanson il y a 2-3 ans, que j'avais adorée, et j'ai profité de mon challenge culture musicale pour en savoir plus. Ce chanteur est génial, j'adore sa voix, j'adore ses chansons. J'ai d'abord écouté l'album Elect the Dead, dont j'aime beaucoup de chansons, puis j'ai commencé à écouter Harakiri : au départ j'ai été un peu déçue parce que ça tend plus vers le rock pur et dur voire le métal que le premier album (genres que j'aime moins), mais après plusieurs écoutes et une fois que j'ai pu mémoriser un peu l'air des chansons, je me rends compte que j'aime pas mal aussi. Ca c'est surtout grâce à sa voix atypique. Je suis dingue de sa voix en fait. J'ai donc hier téléchargé l'album Imperfect Harmonies. Bref, alors que d'habitude je n'aime pas trop ce qui se rapproche un peu trop du metal ou même du rock, là Serj Tankian nous propose un merveilleux mélange de styles avec une voix que j'aime j'aime j'aime. Donc gros gros gros coup de cœur pour ce chanteur.

     => Quelques chansons que j'aime particulièrement (mais il y en a tellement d'autres) : Sky is over ; Baby ; Honking Antelope ; Yes it's Genocide (celle-là change beaucoup par rapport aux trois autres et elle est hyper intense). 



- La version française de la comédie musicale Cabaret : j'ai découvert la chanson "Mein Herr" pendant mon stage de chant et j'ai littéralement adoré (dès la première écoute !). J'ai donc voulu écouter les autres chansons et j'aime beaucoup beaucoup (surtout quand c'est Claire Perot qui chante, elle est géniale). Il y a des passages parlé avec une ambiance un peu fofolle qui me plaît (bon après il paraît que le film est assez sombre mais on le perçoit moins en écoutant juste les chansons).

    => Si je devais conseiller quelques chansons : Mein Herr, Ne Dites rien à maman, mais aussi Willkommen parce que pour commencer la comédie musicale ça détonne. 



- Emmanuel Moire, album Le chemin : comme c'est en fait un peu fatiguant de me forcer à découvrir des chansons dans des styles qui s'éloignent de ce que j'écoute habituellement, j'avais envie de renouer un peu avec la variété. De Emmanuel Moire, en dehors des chansons du roi soleil, j'avais eu un méga coup de coeur sur "Beau malheur" que j'ai écouté en boucle en boucle en boucle et que je peux encore écouter en boucle. J'aimais aussi "Ne s'aimer que la nuit". Je me suis donc dit que ça me plairait de découvrir un album complet, même si j'avais peur d'être déçue. Je n'ai pas encore fini de l'écouter, mais pour l'instant je ne regrette pas du tout ce choix. J'aime beaucoup ses chansons et j'apprécie aussi sa voix et sa sensibilité. Certaines chansons sont musicalement très intenses je trouve.

     => les chansons que je préfère : Beau malheur ; La Blessure ; Venir Voir ; La vie Ailleurs ; Je ne sais rien.



- Mika, album No place in heaven : j'adore la personnalité de Mika et même si je n'avais jamais écouté un album en entier, j'aimais pas mal de chansons qu'il avait faites, alors j'ai décidé d'écouter son dernier album en entier. En fait ça ne fait pas vraiment partie de mon challenge parce que je l'avais écouté avant mais je voulais quand même en parler. A la première écoute j'ai eu un peu peur parce qu'il y avait peu de chansons que j'aimais mais après plusieurs écoutes j'en ai aimé de plus en plus. Je trouve que ses chansons s'écoutent très facilement, beaucoup d'entre elles sont pleines de vie dans la musique au moins et c'est un album qui fait du bien. Quand je suis triste et que je ne sais pas quoi écouter qui pourrait éviter de me déprimer encore plus, Mika est là. 

    => Les chansons que je préfère : on n'échappera pas au Boum boum boum que j'adore (contrairement à pas mal de gens j'ai l'impression) ; Good wife ; Last party ; No place in heaven.

*

Voilà voilà ça fait donc quatre coups de coeur, je suis plutôt contente ! 

L'article commence déjà à être un peu long, alors je vous parlerai de mes autres découvertes demain, ainsi que des albums qui attendent d'être écoutés. J'évoquerai aussi à l'occasion mes goûts en musique, je viens déjà d'en parler un peu mais il y a des chanteurs que je n'ai pas évoqués, et je voulais aussi profiter d'un prochain article pour parler d'une chose qui m'énerve beaucoup : une forme d'intolérance musicale de la part de beaucoup qui fait qu'on ne peut pas tout aimer. Par exemple, j'aime beaucoup Lara Fabian, mais je ne peux pas le dire à tout le monde parce que c'est presque comme si ça passait super mal de dire qu'on aime Lara Fabian, ou de façon plus générale j'ai l'impression, parfois, que c'est moins bien vu d'aimer des chanteurs de variété que des chanteurs de pop ou de rock ou de metal. Bref, j'en reparlerai ! 

mardi 11 août 2015

Challenge

Je n'arrive décidément pas à être très active ici. J'avais dit que j'écrirais un peu ici avant de repartir en vacances et finalement je ne l'ai encore une fois pas fait. 

J'ai donc décidé de m'inspirer du challenge que s'est lancé Tinhy : écrire un article par jour. Je vais essayer de faire la même chose, pour redonner un peu de vie à ce blog. Je déclare donc que j'écrirai un article par jour jusqu'au 25 août inclus. Après je risque d'avoir un peu moins de temps : soit je reçois un appel du CELSA et dans ce cas il faut que je trouve en urgence un logement à Paris, soit je suis finalement à science po et je reprends... Le 26 août (...)(pré-rentrée pour ceux qui intègrent directement en deuxième ou quatrième année)(j'ai bien fait de finalement lire le mail qu'on m'avait envoyé en juillet)(MON DIEU J'AI COURS A PARTIR DU 26 AOUT)(Le jour de mon anniversaire je terminerai à 18h, youpi). 

Je n'ai pas le courage d'écrire un article plus précis maintenant, mais à partir de demain je m'y mets plus sérieusement ! A venir (je lance des idées en vrac) :

Un petit retour sur la fin de ma prépa (je me rends compte que je n'ai même pas parlé de mon ressenti par rapport à ça... Bon en même temps j'ai été un fantôme ici et donc je n'ai plus parlé de grand-chose), un petit monologue sur mes belles vacances, sur mes petites séances de "sport", un article sur un challenge que je me suis lancé, un qui me permette de revenir sur ma passion pour la musique et plus précisément sur le chant. Et puis des articles sur des idées qui me viendront au fur à mesure ! 

D'ailleurs, voudriez-vous que je fasse un article sur un thème en particulier ? Si vous avez des questions à poser n'hésitez pas, je me sens un peu seule ici et j'aimerais avoir plus d'interactions avec les quelques lecteurs qui passent ici ! Voilà voilà !

En attendant, je vais faire des haltères devant un bon petit film. 

samedi 25 juillet 2015

Hey

Salut à vous chers lecteurs !

Je suis rentrée de vacances hie, après deux semaines, une à Paris pour mon stage de chant et une à Avignon pour le festival. C'était génial et ça m'a bien aidée à me sortir le CELSA de la tête. Ca m'embête toujours de ne pas savoir où je serai l'année prochaine, et surtout dans quelle ville je serai, mais j'attends un peu plus sereinement maintenant que je sais que je ne serai de toute façon pas appelée avant fin août. Il sera temps d'y repenser, mais pas maintenant. Alors en attendant, hop, je sors le CELSA de ma petite tête. Au revoir ! 

Je repars en vacances le 3 août alors j'essaierai d'écrire un peu ici cette semaine. Il y a tellement de choses que j'ai envie de raconter, de réflexions que j'ai envie de développer. Ca fait trop longtemps que je ne me suis plus déchargée de mes émotions ici, que je n'ai pas écrit un article pour m'aider à réfléchir... J'ai presque l'impression qu'à force de disparaître, cet espace ne m'appartient plus, qu'il devient fantôme. Pourtant, et je le constate de plus en plus, c'est le seul lieu où je peux vraiment faire vivre mon esprit (j'ai l'impression que ça fait super bizarre dit comme ça), où je peux être le plus celle que je suis vraiment sans les blocages que j'ai dans la vie (il faudra que j'en parle de ça d'ailleurs).

Il faudra aussi que je vous parle de mes petites résolutions pour cette année de "reprise en main".

A bientôt donc ! 

jeudi 9 juillet 2015

4

Je suis quatrième sur liste d'attente. "Quatrième bordel putain de merde" ai-je pensé très fort toute la journée, avant d'enchaîner les "fait chier et fuck l'épreuve d'anglais de merde". Ca fait beaucoup de vulgarité, je vous l'accorde. Mais je dois dire que ça défoule un peu.

Je suis donc quatrième sur une liste d'attente qui comporte 11 noms, sachant qu'il y a 28 admis pour ma filière. Quatrième. Quatrième. Foutue épreuve d'anglais. 


Si je le rate, ce sera à une ou deux places près. L'année dernière pour cette filière, visiblement 5 personnes de la liste d'attente ont été appelées. Mais ça varie selon les années. Les premiers seront contactés autour du 15 juillet je pense. Mais certains ont été appelés fin août. 

FIN AOÛT. 

Passé le moment où je me suis dit "OMG j'ai dû avoir une bonne note à l'entretien pour compenser l'anglais cooool" et où je me suis dit "allez on y croit", j'ai eu envie de pleurer très fort. 

Putain. Quelle poisse. 
Les gros mots font du bien dans ces circonstances. 


L'attente continue, encore et toujours... Eté beau et hyper stressant en même temps en perspective...

Foutue épreuve d'anglais.

jeudi 4 juin 2015

C'est là

Il s'est passé quelque chose pendant les oraux du CELSA. J'attendais là, devant la salle, je parlais avec les autres candidats très sympas, de temps en temps la femme du jury ouvrait la porte et appelait quelqu'un, ce qui me laissait le temps de jeter un oeil à travers la pièce pour observer les deux hommes. Quand on m'a appelé, et que j'ai commencé à parler, je n'étais plus stressée. J'étais même bien. J'ai adoré cet entretien (ce qui ne veut pas dire que je l'ai réussi mais c'est déjà ça), j'ai trouvé le jury trop-méga-cool. Plus sérieusement, on sentait qu'ils cherchaient vraiment à cerner la personnalité, à rassurer, à ne pas piéger. J'ai aussi bien aimé les locaux du CELSA, et la rue dans laquelle le bâtiment se trouve qui est toute mignonne. Au CELSA, je me suis sentie à ma place. C'est difficile à expliquer. Je veux intégrer l'école non seulement parce qu'il y a tous les arguments "rationnels" que je peux développer, mais aussi pour cette part d'intuition qui s'y ajoute et qui me dit "C'est ça, c'est là que tu dois être". Voilà ce qu'il s'est passé pendant les oraux du CELSA. Cette sensation d'être à ma place, même si les concours ne révèlent qu'une infime partie de l'école.
L'attente va être longue jusqu'au 9 juillet. Si seulement, si seulement elle pouvait se conclure par une bonne nouvelle. Même si j'avais une bonne note à l'entretien, j'ai peur que l'anglais me plante.

En attendant... Demain, pour le dernier cours de philosophie, le prof m'a demandé de préparer une colle (devant les gens de la classe qui vont encore en philo, à chaque cours un élève passe), il m'a justement proposé le sujet "l'attente" (c'était un petit clin d'oeil à ceux qui avaient passé l'ENS et qui auront les résultats vendredi). 

Le sujet est plutôt cool, j'espère faire une bonne présentation, ce sera ma dernière alors je voudrais bien terminer l'année ! 

mardi 2 juin 2015

Oraux du CELSA

Voilà un compte-rendu de mon petit séjour à Paris, la tour Eiffel, Notre-Dame... Ah non pardon, là c'était plutôt : la salle des entretiens, la salle d'anglais. Les fameux oraux du CELSA. Je vous donnerai les détails sur l'ambiance et mes réponses quand j'aurai pris le temps de tout écrire en détail. En attendant, je vous montre le compte-rendu que j'ai envoyé à quelques profs (mon prof principal et les deux profs qui m'avaient préparée aux écrits et aux oraux). 


Epreuve d'anglais (coefficient 2) :

J'ai mal compris l'enregistrement que je devais résumer, la qualité m'ayant souvent empêchée de bien entendre ce qui était dit (il y avait des conversations entre une personne qui en interrogeait une autre par téléphone et les passages étaient beaucoup plus difficiles à comprendre, la voix était un peu brouillée, pas claire). Ma présentation n'a duré qu'entre 7 et 8 minutes. Le jury a ensuite posé 2 ou 3 questions sur l'enregistrement avant de me demander pourquoi je voulais faire de la communication, pourquoi au CELSA particulièrement et si j'avais déjà eu des « expériences » (je ne sais plus le terme exact) à l'international (j'ai mentionné mon échange à Boston et le voyage à Londres). Je ne suis pas du tout satisfaite de cette épreuve, du moins pour la partie présentation / analyse de l'enregistrement. 


Entretien (coefficient 8)

Cette épreuve s'est mieux passée, je suis ressortie avec une impression positive, cela dit c'était le cas de la plupart des personnes qui sont passées avec ce jury donc ça ne donne pas beaucoup d'indications sur nos chances d'admission. L'entretien était bien différent de ce à quoi je m'attendais :on ne m'a posé aucune question sur l'actualité ou sur ma connaissance des médias (ni à ceux qui sont passés avec le même jury que moi), le jury semblait vraiment essayer de cerner la motivation et la personnalité. Il y avait deux hommes et une femme. Ils étaient très sympathiques et faisaient en sorte que les candidats soient à l'aise. 

Pour les entretiens, le jury avait le CV sous les yeux et partait de points qui attiraient leur attention. Voici les questions que j'ai eues (du moins celles dont je me souviens) : pourquoi avoir choisi la filière médias et communication ? Après, parce que j'en ai parlé et que je l'ai mis sur mon CV, ils ont parlé du blog personnel que j'écris depuis quelques années : pouvez-vous nous en dire un peu plus ? A quelle fréquence écrivez-vous ? Est-ce que vous vous intéressez aux chiffres (nombre de visites) ? Pourquoi avoir choisi de faire un blog où vous parliez de vous plutôt que par exemple un blog sur le cinéma, où sur vos lectures ? Est-ce que vous vous considérez comme un média ?

J'ai aussi parlé de la musique pendant une petite partie de l'entretien mais je ne sais plus comment on en est arrivé à en parler. Une remarque d'un des membres du jury sur le fait que le violoncelle c'est beau mais classique m'a conduite à mentionner le groupe Apocalyptica (un groupe de violoncellistes qui jouent notamment du métal).

Ils m'ont aussi demandé quel média j'utilisais - là j'ai répondu plutôt par rapport aux journaux en prenant une définition peut-être un peu trop restrictive des médias puisqu'ils m'ont dit « mais vous ne vous divertissez pas ? Vous ne regardez pas, par exemple, une maison à vendre, The voice... ? » (j'ai parlé d'une technique de flamenco que j'avais apprise à la guitare suite à une prestation de The voice où un des candidats jouait de cette façon).

Ils m'ont demandé si j'avais regardé un peu la bibliographie du CELSA. J'ai dit que j'avais lu plusieurs extraits de livres, 2 dans la bibliographie, 2 hors biblio. Ils n'ont pas cherché à vérifier ce que je disais où à m'interroger mais j'ai quand même essayé de faire un lien entre un livre de Rosanvallon et un fait d'actualité, de façon très allusive (ils n'ont pas posé de questions dessus), et essayé de montrer mon intérêt en évoquant deux concepts qui m'ont, par exemple, intéressée dans la com (contenu / relation chez Watzlawick).

Leur dernière question : « si là maintenant on vous disait que vous pouvez directement travailler dans le média que vous voulez, qu'est-ce que vous choisissez ? ». J'ai d'abord dit « Internet », ils ont voulu une réponse plus précise, j'ai donc répondu que par exemple travailler à l'élaboration de la nouvelle formule de Libération m'aurait beaucoup intéressée.

Une dernière remarque : les entretiens peuvent être très différents d'un jury à l'autre (ou d'une filière à l'autre), j'ai un peu discuté avec des personnes qui avaient passé leur entretien pour la filière ressources humaines et eux ont eu des questions sur l'actualité (il y a eu des questions sur la croix rouge, la loi sur le travail, on a demandé à quelqu'un ce qu'il pensait de la nomination de Delphine Ernotte à la présidence de France Télévisions...).

Le déroulement des oraux m'a en tout cas laissé une bonne impression quant à l'esprit de l'école.

samedi 30 mai 2015

En route vers les oraux

Waouh, ça fait bizarre de me dire que je vais bientôt à l'oral du CELSA. Depuis les écrits j'avais tellement décroché des cours, des concours, du lycée, que je répétais à tout le monde "non mais je préfère ne pas être admissible et puis voilà, comme ça je reste à Lyon c'est très bien". J'étais convaincue que je n'allais pas être admissible et je m'étais faite une raison. J'avoue que je l'ai moins ramenée en apprenant les résultats. J'ai été assez fière, d'abord, d'avoir réussi ces écrits qui me paraissaient au départ presque insurmontables, et ensuite je me suis dit "aie aie aie mince" parce que je n'avais pas bossé les oraux, que j'étais à Londres à ce moment-là, donc que je n'aurais qu'une semaine pour être au point. Je me demande encore si c'est possible. 

J'ai essayé de me remettre à jour sur les principaux faits d'actualité dont on parle ou dont on a parlé (FIFA, réforme des collèges ou de la santé, dialogue social, "les républicains", la familia Le Pen, le Brexit et le Grexit, la Pologne, Podemos en Espagne, les FARC en Colombie, le referendum en Irlande...) mais j'ai peur d'avoir oublié des choses importantes ou d'être incapable d'avoir un avis si on me demande d'en avoir un sur je ne sais pas quel sujet d'actualité que je ne maîtrise pas. J'ai prévu ma réponse si on me demande d'évoquer un sujet d'actu qui m'a marquée dans l'actualité récente.

J'essaie aussi de trouver des arguments sur ma motivation au CELSA, parce que l'argument "c'est l'intuition" risque d'être peu apprécié, j'ai choisi ma tenue (plutôt décontractée quand même, je suis contente de ne pas aller aux oraux des écoles de commerce), prévu, grosso modo, les réponses aux questions "pourquoi le CELSA ?", "pourquoi la communication ?", je n'ai malheureusement pas d'idée très précise en tête sur le projet professionnel, j'ai cherché quelques qualités et défauts si on me demande, j'ai fait 2 colles d'anglais type CELSA (15 minutes de préparation c'est short quand même), une avec ma prof d'anglais (que j'adore, en passant) et une avec une amie. 

Il me reste à continuer de me mettre à jour sur l'actualité (olalala je suis convaincue que je vais oublier des choses d'ailleurs) et il faut que je relise quelques trucs que j'avais lus pour préparer l'écrit parce qu'ils peuvent poser des questions dessus. Et que je sois très au point sur l'actualité des médias et de la communication.

Mais j'ai un peu peur quand même. De me faire avoir par les questions d'actualité. Ou de trop parler et donc ne pas aller à l'essentiel. Ou d'être stressée donc me bloquer et ne plus savoir quoi dire. 

Cela dit, je suis contente d'avoir bientôt passé cet oral, et d'être la première de ma classe (on est quatre admissible) à le passer, au moins elles ne me stresseront pas en me racontant les questions qu'on leur a posées. Stressée, oui un peu, mais en même temps je trouve ce genre d'oral amusant : il paraît que la conversation avec le jury est plutôt détendue, ce qui me rassurera, et qu'ils font quelques traits d'humour. 

Demain, direction Paris. Lundi, oral de la mort qui tue.

To be continued...

dimanche 24 mai 2015

Admissible

J’ai appris cette bonne nouvelle pendant mon voyage à Londres avec une partie de ma classe, le 21 mai à 16h : je suis admissible au CELSA et mes 2 oraux auront lieu le 1er juin. Je vous raconterai tout ça en détail dans les jours qui suivent (et je parlerai du voyage !). J’étais convaincue que j’avais raté les écrits donc je n’ai rien bossé pour ces oraux, pas suivi l’actu, rien. Cette semaine va donc être intense (mission : se trouver un projet professionnel). Oral j’arrive !

vendredi 17 avril 2015

Dans la série des événements improbables...

En septembre, on a commencé à nous demander quels concours on voulait passer. J'ai assez rapidement pensé au CELSA, c'était en fait l'unique école qui m'intéressait. Mais mes profs nous obligent à passer plusieurs concours, alors j'ai fait plouf plouf et hop je me suis inscrite aux IEP... D'accord, ça ne s'est pas passé exactement comme ça. Normalement, on doit tenter deux concours, dont au moins un "type A", c'est-à-dire l'ENS, ou le top 6 des écoles de commerce... Les écoles les plus difficiles. Mais le commerce ne m'intéresse pas et je n'avais pas la motivation de passer l'ENS, grande paresseuse que je suis. J'ai donc refusé de passer un concours type A, ce qui n'a pas trop plu à certains de mes profs : cette décision continue de me mettre dans de beaux draps aujourd'hui (c'est pas grave, on s'habitue petit à petit à l'idée d'avoir "créé un précédent", dixit mon prof principal). Mais je me suis dit que quand même, il valait mieux ne pas pousser trop loin cette petite rébellion, et qu'il fallait tenter un deuxième concours. J'ai donc décidé de passer les IEP, puisque mon lycée propose un module de préparation et que plusieurs personnes dans ma classe, une dizaine, les tentaient. Attention, je n'avais aucune intention de les avoir et de vraiment les préparer, je voulais même rembourser à mes parents le prix du concours (via une diminution de l'argent qu'ils me donnent chaque mois) parce que ça me faisait culpabiliser de les faire payer pour rien.

En fait, il serait plus exact de dire "j'ai donc décidé de faire semblant de passer les IEP". Parce que je me suis vite rendue compte que je regrettais de m'être inscrite à ces concours, que ça me gonflait profondément de les préparer, de bosser des trucs en plus du programme de la B/L (que je ne bossais déjà pas bien), et que j'allais être obligée de réviser un peu si je ne voulais pas annoncer des notes trop basses à mes profs le jour des résultats...

... Mais je n'ai pas eu le courage de les travailler vraiment. Les trois matières que je devais bosser sont l'espagnol, la science politique, la culture générale (avec comme thèmes au programme la santé et / ou les inégalités). L'espagnol, c'est ma LV1, donc ça allait à peu près. La science politique, j'avais tellement pas le courage de la bosser que j'avais à peine regardé les thèmes et auteurs au programme. J'avais bossé un peu quelques chapitres pour les DS de sciences sociales dans l'année, où je choisissais toujours le sujet de science politique. J'avais donc bossé sur l'action collective ; le rôle des partis politiques dans la démocratie représentative ; la fin du politique. Pour la culture générale, j'ai assisté (presque) chaque semaine aux cours, je prenais quelques notes, que je rangeais, que je n'ai plus jamais ressorties. A la place j'ai bossé dans un petit livre sur le thème de la santé (oui parce que, impasse sur les inégalités). J'ai dû travailler 5-6 pages et appris trois citations que je me suis arrangée pour recaser. Je n'ai jamais rendu la dissertation qu'on devait faire sur les inégalités (il fallait lire un livre entier, alors pour un concours que je ne voulais pas, ce n'était pas rentable...).

Voilà à peu près où j'en étais quand le concours est arrivé : je n'avais pas suffisamment bossé (c'est le moins qu'on puisse dire), je n'avais pas prévu de les avoir ces IEP, j'allais clairement au concours pour le louper. La veille du concours, d'ailleurs, c'est le CELSA que je révisais, je lisais un livre d'Ignacio Ramonet. 

***

Pendant la nuit qui précédait le concours, je n'étais donc pas stressée même si j'avais peur de me planter et ensuite de me faire engueuler par les profs parce que je m'étais bien moquée d'eux (je ne voulais pas donner cette impression-là). Mais je pensais au concours, en essayant de me dire "bon, j'écris quoi si jamais je ne sais rien sur le sujet ?". Une petite idée m'est venue et m'a beaucoup fait rire (au milieu de la nuit, oui, parfaitement) : "Ma petite Esmeralda, en principe, ton esprit d'analyse fonctionne à peu près quand tu as 0 connaissance. Donc, si tu ne sais pas quoi dire, tu inventes une référence, tu trouves une bonne idée et tu fais croire que c'est un charmant écrivain d'un pays lointain qui l'a inventée, de toute façon ils n'iront pas vérifier, et puis même s'ils vérifient, ils ne pourront pas prouver qu'un truc n'existe pas". Et puis j'ai tellement réfléchi à cette idée que je l'ai transformée en challenge. Je repensais à ces quelques mots de ma prof de littérature "Et puis au pire, les mises en scène, vous les inventez ! Moi j'inventais des fouilles dans mes dissertations et les profs adoraient". Puisque de toute évidence je n'allais pas réussir le concours, je voulais en profiter pour m'amuser un peu. Je suis partie le matin d'excellente humeur, en riant presque à l'idée d'inventer des références. 

Le matin, 3h de science politique. Sujet : "Les paradoxes de la représentation politique". Plutôt cool, je vais pouvoir ressortir les 2-3 trucs que je sais, mais je ne sais pas si je vais pouvoir raconter beaucoup de choses... Mais bon, pas besoin d'inventer de références. J'ai pensé à ce que j'avais bossé pour le CELSA, et là, je me suis fait plaisir en faisant une troisième partie spéciale CELSA, j'ai parlé des médias, je n'avais pas d'auteurs et je crois que je n'ai même pas eu le temps de faire plusieurs sous-parties, mais j'étais contente que mes révisions du CELSA puissent me servir. Bon, ouf, c'était pas brillant du tout, mais c'était pas assez raté pour me faire complètement engueuler par les profs. 

L'après-midi, 5h30, espagnol et culture générale, on gère le temps comme on veut (c'est prévu pour que ce soit 1h30 pour les langues, 3h pour la culture générale). Bon, le sujet de culture générale me gonfle déjà, je commence donc par l'espagnol, c'est plus drôle. Sujet plutôt sympathique. Pour l'expression écrite, c'est reparti : je fais mon petit paragraphe CELSA-médias. Je mets 2h pour faire cette épreuve, puis je me dis "oups, j'ai intérêt à me dépêcher pour la culture générale". Je prends le sujet "La santé est-elle globale ?", je ne sais absolument rien sur le sujet bouh, et j'ai même pas le temps d'écrire plus de quelques mots au brouillon. Je regarde souvent l'heure, au bout d'un moment il se passe un truc assez incroyable, je me dis "olalala plus qu'une demie-heure" et en fait non il restait 1h, j'avais oublié l'heure à laquelle on finissait. Je n'ai pas grand-chose à dire, et comme à chaque fois dans ces conditions, je fais un gros blablabla. Heureusement, je pense à tonton Freud en deuxième partie, et je suis joie, j'ai quelque chose à dire youhouhou, j'avais bossé une de ses leçons au début de l'HK et heureusement je m'en rappelle encore. Je pars sur le physique et le psychisme, s'il faut les traiter séparément, ou si le psycho-somatisme montre que c'est global blablabla. Tonton Freud, toujours là pour faire l'objet d'une partie entière quand on a besoin de lui.

Et je délire un peu pour mon introduction de culture générale. Je n'avais pas oublié mon challenge du matin, je me suis donc dit "soyons fous", et hop, je pars sur une pièce de théâtre qui aurait été écrite par un certain Antoine Marquier pour le festival d'Avignon en 2011, La solitude du corps, huit clos qui n'est pas sans rappeler l'ambiance de la pièce de Sartre, une discussion entre vieux atteint d'une maladie incurable (mais on ignore laquelle), et son neveu... Cette pièce n'existe pas, et j'ai tellement mis du temps à essayer de trouver un truc à inventer qu'au final mon accroche n'avait aucun rapport avec ce que je disais après et avec le sujet. Mais je me suis beaucoup amusée. 

***

En sortant du concours, c'était assez clair pour moi : j'étais venue pour le rater, je l'avais peu bossé, je venais de le rater, heureusement avec moins de dégâts que ce que je pensais au début (donc pas de méga engueulade de profs),  J'ai répondu au mail de mon prof de sciences sociales, qui nous a demandé comment ça s'était passé (mon dieu que j'avais honte d'avoir fait semblant de vouloir les IEP et de les louper comme ça), que je n'étais pas satisfaite de ce que j'avais fait et que, comme j'avais du retard dans mes révisions, j'avais de toute façon préféré mettre l'accent sur le CELSA. 

Une semaine plus tard, le 28 mars, je passe le CELSA, que je foire aussi (décidément...). Je me dis donc qu'il est temps de réfléchir à mon orientation et que j'irai étudier à la fac. Ca ne me dérange pas, au fond, mais je suis triste que le lycée ait "misé" sur moi, m'ait acceptée, et qu'ensuite moi je n'obtienne aucun concours... Je culpabilise. Mais bon. J'envisage alors, même si ma moyenne a bien chuté au deuxième semestre, d'étudier la philosophie. Je demande à mon prof de philo, que j'adore aussi, si l'on peut en discuter. Je l'ai donc vu vendredi dernier, on a parlé pendant 35 minutes je crois (il est trop gentil en plus). Il me demande, au début "est-ce que je dois comprendre que vous vous inquiétez de ne pas avoir de concours ?". Oups. Je lui réponds que je ne passe que les IEP et le CELSA, que je ne pense avoir réussi aucun des deux, que de toute façon les IEP je les avais peu bossés parce que je travaillais le CELSA à la place... Lui, au cours de la conversation, me conseille, si j'ai un IEP, d'y aller, quelque soit l'IEP en question. Moi à lui : d'accord je vais y réfléchir. Moi dans ma tête : non mais ne vous inquiétez pas, il y a aucune chance que je les aie, ces IEP, et c'est tant mieux tsssss. 

***

Mardi 14 avril. Les résultats sont demain, il n'y aura pas de surprise côté admission, mais je suis quand même curieuse, j'ai hâte de voir mes notes, j'étais plutôt contente de l'espagnol. Mes parents me taquinent "si ça se trouve, tu vas te retrouver à Toulouse !" (mon dernier choix). Je ris, je leur dis d'arrêter de rêver, que je ne suis pas magicienne et qu'on ne réussit pas un concours comme ça. Je me prépare pour mon cours de violoncelle. Je suis dans la salle de bain, je me coiffe un peu, j'allume mon portable, je reçois un sms improbable d'une amie qui me dit, en gros "ESMERALDA TU ES PRISE A SCIENCE PO LYON !!!!". J'ouvre de grands yeux, je ne comprends pas trop le délire, je me dis "mais what ? Je pensais que les résultats étaient demain, et privés. Et puis moi à science po Lyon, qu'est-ce que c'est que cette histoire ?". Après je me souviens avoir lu sur internet, dans l'après-midi, qu'une liste des admis avait été affichée par erreur dans l'un des IEP, donc peut-être que la liste avait été mise sur internet. Et puis, elle ne m'aurait dit ça que si elle avait été sûre. Je relis le message, je prends le temps de réaliser, je passe sur internet, je vois bel et bien mon nom, puis j'éclate de rire et je vais voir mon père puis ma mère pour leur annoncer qu'il paraît que je suis prise à sience po Lyon, ils n'en reviennent pas, je les laisse avec cette nouvelle et j'éclate encore de rire tant la situation est ironique : je n'avais jamais eu l'intention de réussir ce concours. C'était vraiment trop improbable, je me retrouve avec mon premier choix alors qu'à la base je faisais plus ou moins semblant de passer les IEP, je voulais juste limiter la casse. 

Le soir, en en reparlant à mon père, il me dit "Tu te rends compte, dans quelques années tu te diras que tu en es là à cause d'une blague qui a mal tourné, parce que tu avais peur de te faire engueuler". C'est vrai et la situation est quand même vraiment amusante pour le coup. Je ne m'étais même pas renseignée, j'avais classé mes vœux un peu au hasard, en me disant "autant rester à Lyon si je peux, partir pour les IEP non merci". 

Bon, l'euphorie passe un peu quand je me rends compte qu'une amie qui les voulait vraiment vraiment vraiment, ces IEP, depuis deux ans, n'est ni sur la liste principale ni sur la liste complémentaire. Je suis vraiment triste pour elle. Je vois trois personnes de ma classe sur la liste des admis et deux sur liste d'attente, les autres (on devait être 10 ou 12 à les passer au total) n'ont rien eu, ça calme un peu ma joie et je me mets à culpabiliser : à chaque fois qu'on me disait bonne chance pour un truc en rapport avec les IEP, je répondais "non mais je les veux pas moi de toute façon les IEP hein, je bosse le CELSA c'est tout". Et voilà que je me retrouve, un peu par hasard, acceptée à science po Lyon. C'est fou ! 

Bon, j'ai arrêté de culpabiliser, je suis finalement contente d'être admise dans le sens où ce sera plus sûr, côté emploi, que la fac de philo. Mais j'aurais dû me taire et ne pas répéter que je m'en fichais. 

***

Maintenant, j'ai hâte d'avoir mes notes. 
15 avril : je me réveille tôt, une amie me dit que l'année précédente les résultats avaient été mis en ligne vers 8h. A 9h je regarde, rien. S'ensuit une longue matinée de connexions et de déconnexions, de "JE VEUX MES NOTES JE VEUX MES NOTES !" parce que je voulais avoir la certitude qu'il n'y avait pas eu un problème avec la liste de la veille et que, puisque j'étais admise, j'allais forcément avoir des bonnes surprises en voyant mes notes.

En début d'après-midi, finalement, les notes sont accessibles.

Questions contemporaines : 10,47
Langues (espagnol pour moi) : 13,99
Epreuve de spécialité (science politique pour moi) : 16

L'espagnol, je ne suis pas surprise d'avoir une bonne note, j'étais plutôt satisfaite et quand j'ai su que j'avais mon premier choix, je me suis dit "ça doit être grâce à l'espagnol". La culture générale, j'ai limité la casse, et ma petite référence inventée semble être passée ! Mais alors la science politique, j'ai de nouveau ouvert de grands yeux... 16 ??? Je ne me souvenais pas avoir utilisé beaucoup de références, en tout cas rien de bien approfondi. Peut-être que le correcteur a aimé ma partie CELSA !

***

Je vais m'arrêter là, j'ai déjà écrit un roman. Je suis contente de ce résultat complètement inattendu, c'est assez fou, c'est la dernière chose à laquelle je m'attendais, être prise aux IEP. Cours de droit, d'histoire, d'éco, de sciences po... A vrai dire ça ne m'intéresse pas plus que ça, mais les opportunités d'emplois à la fin sont sans doute plus nombreuses qu'après une licence de philo. Donc, sauf si j'ai le CELSA, je serai à science po Lyon l'année prochaine. 


Contre toute attente.

dimanche 22 février 2015

Dimanche, fin d'après-midi.
Demain, je reprends les cours.
Je termine mes devoirs en catastrophe. 
Je suis trop prévisible. 
Je n'ai pas envie de reprendre. 
En même temps, je serai bientôt tranquille. 

J'ai hâte d'être... Dans deux semaines (pour avoir terminé cette dernière khôlle d'histoire que je redoute et qui me hante depuis septembre), dans trois semaines (pour avoir passé ma dernière khôlle de philo et mon dernier DS d'histoire), dans quatre semaines (pour avoir passé le concours IEP qui m'embête même si je n'ai pas prévu de le bosser plus que ça), dans cinq semaines (pour avoir passé les écrits du CELSA), dans six semaines (pour avoir passé ma dernière khôlle d'anglais et avoir terminé les cours). Dans six semaines, six semaines, six semaines... Je retrouverai un peu ma liberté. 

J'aimerais commencer à écrire un roman, ça me trotte dans la tête depuis le début de vacances. J'ai hâte et en même temps ça me fait peur : j'ai peur de m'en sentir incapable dès que j'aurai posé le stylo sur le papier. Mais j'ai hâte quand même. 

La résurrection approche... Faites que je survive jusque-là !

jeudi 19 février 2015

6 semaines

Plus les jours passent et plus je commence à paniquer, parce que j'ai bien peur que les six semaines qui arrivent soient les pires de la prépa, avec deux concours à la clé dont un que je n'ai finalement même pas pris la peine de préparer (je n'ai absolument pas envie d'avoir les IEP) et un autre que je ne prépare que trop peu. Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à travailler ? Je ne sais pas. Même les matières qui me dérangent le moins. Alors pour le CELSA, je crois que c'est mal parti. Au fond, ce n'est pas très grave, ça ne me dérange pas d'aller à la fac. Mais je ne peux pas m'empêcher de paniquer quand même, et de culpabiliser. Mince, cette année je n'ai vraiment rien fait. Je n'ai pas travaillé. Et plus le temps passe, moins j'ai envie de le faire. 

Je crois que j'ai un problème avec ce qui est "académique", je n'aime pas qu'on m'impose des choses à apprendre. Pendant ces vacances j'ai beaucoup lu. J'ai terminé Harry Potter 1 en anglais, lu Matilda en anglais, commencé Harry Potter 2 en anglais, commencé 50 nuances de gris en français (d'ailleurs je ne sais pas si je vais le terminer, après 222 pages je commence à m'ennuyer), commencé Lolita de Nabokov en français (ça par contre c'est une merveille). 

Ça me fait un peut travailler l'anglais parce que je regarde la traduction de pas mal de mots ou expressions (que j'essaie de retenir ensuite), ça m'aide à me concentrer de lire ce que je veux parce que ces derniers mois j'ai eu beaucoup de mal à me concentrer dès qu'il fallait lire quelque chose. Et, aussi, je crois que la lecture aide à la réflexion, inconsciemment, aide à avoir un autre regard sur les choses (Lolita est assez merveilleux pour ça, c'est tellement bien mené qu'on comprend sans approuver bien sûr). Mais si on m'avait forcé à lire tout ça, alors j'aurais probablement fait une petite crise intérieure et je n'aurais pas voulu. Dès qu'on me force, je me retrouve bloquée. La liberté me rend une curiosité que l'obligation m'enlève aussitôt.

J'ai hâte d'avoir passé ces six semaines. Après, il faudra que je prépare les oraux du CELSA au cas où je sois admissible. Mais ce sera moins stressant (déjà, je n'aurai plus à flipper comme une dingue parce que je dois avoir une khôlle d'histoire alors que je ne lis même plus mes cours). Bon, le bilan qu'on peut dresser de la khâgne, c'est que ce n'était pas vraiment fait pour moi, contrairement à l'hypokhâgne. Mais elle m'a apporté encore quelques éléments qu'il me manquait, donc après coup je ne pourrai pas regretter de l'avoir fait. J'y reviendrai après les six semaines, quand je pourrai avoir un peu plus de recul. En attendant, je vais essayer de survivre à ces six semaines (deux concours...).

Pour me donner du courage et m'accompagner pendant tout ce temps, j'ai acheté un livre en anglais (encore !) : The Casual Vacancy de JK Rowling. Je vais le lire lentement. Je ne lis pas très vite et je lis d'autres livres en même temps donc il devrait réussir à être mon ami (j'espère qu'il sera bien) tout au long de ces six semaines. Ensuite, quand tout ce stress se sera enfin envolé, j'aimerais me remettre à écrire. Ca fait plusieurs années que j'ai délaissé la fiction, et je commence à ressentir de nouveau l'envie d'écrire un roman et d'avoir mes personnages. Je n'ai pas trop le courage d'écrire pour le moment, mais j'y réfléchis et je suis en train de faire la connaissance de mes deux personnages principaux, un garçon de 8 ou 9 ans, et une fille qui a à peu près mon âge. 

jeudi 12 février 2015

Matilda Wormwood is an extraordinary genius with really stupid parents

Je profite de mes vacances avec délectation. J'ai décidé de ne pas travailler la première semaine. De toute façon, si j'avais décidé de le faire, j'aurais procrastiné toute la semaine en culpabilisant, en travaillant à moitié, en me pourrissant moi-même la vie, pour en arriver au même résultat, voire pire, puisqu'en plus de n'avoir rien fait, je me serais bêtement fatiguée psychologiquement. 

Je ne sais pas pourquoi, je me suis tout à coup remise à lire, je lis même un certain temps chaque jour, alors que je crois que ça faisait longtemps qu'en dehors d'un livre je n'avais plus terminé aucun roman. Cette semaine, donc, en lecture :

- J'ai terminé un livre d'Eric Emmanuel Schmitt que j'avais reçu à noël, Le poison d'amour, que j'ai bien aimé. 

- J'ai découvert le phénomène Marc Lévy en lisant Et si c'était vrai. Je l'ai lu parce que j'en avais marre d'entendre des gens le démonter complètement sans l'avoir jamais lu. C'est exaspérant parce que dans mon entourage c'était devenu presque tendance de le critiquer avec mépris. Et pourtant, quand je posais innocemment la question "Mais tu as déjà lu un livre de Marc Lévy ?" on m'a souvent répondu que non. Je n'ai pas apprécié le livre plus que ça, je trouve que l'intrigue comme les personnages manquent de profondeur, le style est simple etc. Mais au moins, j'en ai lu un, et dans tous les cas, je ne supporte pas les gens qui crachent sur les écrivains avec mépris, même si le livre est considéré comme étant très mal écrit. Bref, je n'ai pas envie de relire du Marc Lévy, mais je suis contente d'en avoir lu un pour enfin me faire mon propre avis sur la question. 

- J'ai presque terminé de lire le premier tome des Harry Potter en anglais.

- J'ai lis Matilda de Roald Dahl en anglais, c'est un livre pour enfant, mais du haut de mes 19 ans, je l'ai quand même trouvé merveilleux. Vraiment, je trouve que c'est un excellent livre extrêmement touchant pour tous les âges. Très belle lecture. Il fut un temps où Roald Dahl était mon écrivain préféré, j'avais dévoré quelques romans (Charlie et la chocolaterie, le bon gros géant, sacrées sorcières, la potion magique de George Bouillon), et aujourd'hui encore je comprends pourquoi. Ca me donne envie d'offrir un livre de cet auteur aux deux enfants trop mignons que je connais (ce sont les enfants d'amis de mes parents que j'adore) quand ils sauront lire. Bon, je pense aussi que j'ai été influencée par le fait que j'ai lu le livre en anglais, du coup ça me dérange moins si le style est très simple. Mais quand même, beau livre.

Voilà voilà, ça fait du bien d'avoir retrouvé un peu l'envie de lire. Ca m'a pris comme ça, tout à coup, au moment où je me suis dit que j'aimerais bien me remettre à écrire et me lancer dans un roman mais que je me suis rendue compte, en écrivant une ou deux pages manuscrites que mon style était assez pitoyable. Mon histoire et mes personnages ne pourront pas avoir de profondeur si je ne lis pas. Je crois que c'est pour ça que je me suis lancée dans la lecture de façon plus intense. Ce n'est pas déplaisant même si je n'ai pas vraiment retrouvé le plaisir intense que je ressentais au collège quand je lisais un livre. 

Côté moral, la première semaine des vacances ça va toujours parce que je ne travaille pas. J'ai peur que ça se gâte la semaine prochaine, alors j'essaie de ne pas trop y penser. Il me reste six semaines de cours. Six semaines. Après, plus de cours (jusque là c'est logique). Mes concours sont pendant ces six semaines, le CELSA le 28 mars, les IEP une semaine avant (mais les IEP, clairement, je ne les bosse pas, d'ailleurs je préfère les rater que les avoir, au départ je voulais les bosser suffisamment pour avoir une note correcte pour les rater sans me ridiculiser parce que les profs veulent connaître nos notes, mais finalement je crois que je n'aurais même pas le courage de les bosser un minimum. Ils ne m'intéressent pas, je les tente seulement parce que je n'ai pas le droit de ne tenter qu'un concours). Je ne vais pas m'éterniser, mais j'ai hâte hâte hâte hâte hâte que ces six semaines soient passées, vraiment. Je ne suis même pas sûre que je serai triste quand la prépa sera terminée tellement j'ai hâte d'être tranquille. Bon, après ces six semaines il faudra que je bosse les oraux, c'est-à-dire surtout que je suive l'actualité à fond. Et que je bosse l'anglais. Mais je n'aurai plus à me farcir des cours et des khôlles à tout va (je me demande encore comment je vais survivre à celle d'histoire alors que je serais même incapable de vous dire où est-ce qu'on en est dans le programme). Plus que six semaines, plus que six semaines, plus que six semaines. Allez allez allez. 

En attendant, j'essaie d'oublier un peu la prépa encore quelques jours, je lis pas mal, surtout je lis ce que je veux et je m'en fiche qu'on puisse me dire que ce ne sont pas des lectures de mon âge (en plus maintenant j'ai trouvé l'argument qui tue "nan mais je veux écrire un roman et un de mes personnages principaux a 9-10 ans donc il faut que je lise aussi des livres pour enfants ou ados pour comprendre un peu mieux"). 

Prochaine étape : finir Harry Potter en anglais, et ensuite soit commencer le deuxième, soit lire un autre Roald Dahl en anglais (oui que voulez-vous, je trouve ça trop touchant), et en français peut-être que je vais lire un Stephen King (je n'en ai jamais lu alors que ça fait quelques années que j'aimerais en lire un parce que je pense que le style et l'ambiance pourraient me plaire). Je voulais aussi lire Une place à prendre de JK Rowling mais il est long et les critiques sont très mitigées donc je ne vais pas le lire tout de suite, peut-être cet été.