samedi 5 juillet 2014

La situation est critique

La procrastination a encore frappé. C'est devenu tellement fréquent chez moi que ça ne m'étonne même plus, mais ça ne m'a pas empêché de paniquer en regardant la date : aux secours on est le 5 juillet je dois rendre mon dossier de littérature le 10 juillet enfin non plutôt le 9 en fait et j'ai toujours pas commencé à rédiger plus qu'une introduction que je dois d'ailleurs réécrire parce qu'elle est complètement laborieuse et je ne comprends pas comment je vais me débrouiller pour écrire un dossier de littérature de 30 pages en 4 jours c'est la fin du monde je vais avoir une très très mauvaise note pourquoi ne suis-je pas capable de m'y prendre dans les temps ou au moins un peu plus tôt que moins d'une semaine avant la date de rendu. 

Cela dit, je n'ai pas rien fait non plus, je procrastine, je procrastine, mais il y a des limites (quoique, dans l'année il m'est plusieurs fois arrivé de me demander s'il y en avait vraiment). J'ai pris presque une vingtaine de pages word de notes en lisant des textes complémentaires de Ponge qui sont censés nous aider (effectivement, sans eux j'aurais été complètement à côté de la plaque dans mon analyse). J'ai aussi fiché deux essais de Reverdy, Cette émotion appelée poésie et Circonstances de la poésie. Je vais en ficher un troisième cet après-midi, La fonction poétique. La prof ne nous a conseillé que le premier mais j'ai décidé de lire les deux autres du livre que j'ai acheté pour me donner plus d'idées. C'est la première fois que je lisais des essais sur la littérature (il était temps !), je n'ai jamais lu de théorie littéraire ou de choses de ce registre. Je suis contente de me rendre compte que j'aime beaucoup, bien plus que de lire des poèmes auxquels je ne comprends rien. J'ai aussi été heureuse de constater que j'ai réussi à ficher sans me retrouver à recopier le livre, même si je me suis un peu trop laissée aller sur certains passages. Mes fiches sont peut-être encore un peu longues, mais la longueur reste raisonnable je crois. 

Je me demande quand même si j'arriverai à faire quelque chose de correct vu le temps qu'il me reste. J'avais fait mon dossier de littérature sur Proust dans l'urgence aussi, mais l'urgence c'était deux semaines avant, par quatre jours. Bon là c'est un peu différent parce que je n'ai pas rien fait, j'ai découvert la pensée de Ponge (que j'ai encore du mal à cerner d'ailleurs) mais c'est quand même bien flippant. Je n'ai même pas de plan, je n'ai pas encore lu les poèmes que je dois lire. Et, comble du malheur, il y a un recueil sur lequel je dois travailler qui n'est plus vendu, ou seulement à des prix très élevés, plus de 400 euros. A la bibliothèque, on ne peut que consulter sur place, et je n'aime pas trop travailler en bibliothèque. J'espère qu'il n'est pas trop long. 

Au moins, je n'ai pas rien fait. D'habitude, je perds du temps pour rien. Si j'ai un devoir urgent à terminer, je m'interdis de travailler d'autres matières avant d'avoir avancé ce devoir. Mais je n'ai tellement pas envie que finalement, je ne fais rien. Là, j'ai peu avancé le dossier, mais au moins j'ai travaillé un peu. J'ai fiché ces deux essais, j'ai pris des notes sur Ponge, j'ai beaucoup entraîné ma mémoire (quoique ces derniers jours je n'ai plus rien fait, je reprendrai avoir rendu mon dossier). J'ai aussi lu un peu : Le petit héros de Dostoïevski, je l'avais déjà lu, j'ai adoré. J'essaie de m'entraîner à lire plus vite, je ne sais pas si j'y arrive.

Et sinon, je n'ai pas fait que travailler, loin de là (au final j'ai plus perdu de temps que vraiment travaillé). J'ai chanté, fait de la musique, regardé des films, et j'ai eu le bonheur de pouvoir fantasmer de nouveau sur Elijah en regardant The Originals (j'ai vu 11 épisodes).

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