dimanche 9 décembre 2012

Du lycée à la prépa

Je parcourais des blogs d'hypokhâgneux, en relisant des articles assez vieux pour certains, et puis, comme ça, cette question m'est venue : la prépa, ça change la donne ? Une fois, sur un forum, une hypokhâgneuse a dit qu'une personne avait abandonné assez rapidement, personne qui avait eu plus de 19 au bac. Parfois, j'observe les personnes de ma classe qui veulent faire une prépa. Je les observe et je me demande quels sont ceux qui tiendront, ceux qui vivront très mal ces deux années, et enfin ceux, s'il y en a, qui abandonneront. Ces gens, pour qui la prépa deviendra un enfer, qui ne sauront plus où donner de la tête, ces gens sont-ils ceux qu'on croit ? Il y a cette amie brillante qui a autour de 15 de moyenne et vivra très bien la prépa. Et puis il y a cette amie qui a presque 17 de moyenne. Elle travaille énormément, si bien qu'elle dit ne plus avoir le temps de lire. Puisqu'elle a toujours été travailleuse et première de sa classe, on peut imaginer qu'elle s'en sortira honorablement en prépa. Mais est-ce aussi sûr que cela ? On dit toujours qu'il faut avoir des capacités en réserve pour passer de la terminale à l'hypokhâgne. Mais en même temps, quand on a 17 de moyenne, on peut imaginer que c'est normal d'avoir moins de capacités en réserve. Comment ces personnes excellentes qui travaillent plusieurs heures par jour s'en sortiront-elles en prépa ? Ou du moins comment la vivront-ils ? C'est une question que je me pose, j'observe et je me demande où en seront ces personnes dans un ou deux ans. Celui-là, premier de sa classe, sera-t-il toujours en tête de classe en hypokhâgne, ou contraire est-il possible de passer de premier à dernier, comme ça ? La frustration et la pression le feront-ils abandonner ? Celui-là, qui avait des bonnes notes sans être excellentes, se peut-il que celui-là se retrouve dans les premiers de sa classe ? La prépa change-t-elle la donne ? C'est une question qui me vient souvent à l'esprit, non par inquiétude mais par simple curiosité.

6 commentaires:

  1. Justement je connais une fille qui a toujours eu de super notes, elle était naturellement intelligente et elle aimait le travail bien fait donc elle travaillait pas mal mais elle savait garder beaucoup de loisirs aussi. Elle devait être dans les 16 de moyenne en S. Elle a été acceptée dans je sais plus quelle prépa scientifique assez prestigieuse sur Paris, et elle a tenu que 2 mois avant d'arrêter.
    Alors que je connais une autre fille qui avait genre 13 de moyenne, qui travaillait moins que moi (c'est dur, crois-moi), qui est en prépa littéraire et elle adore ça.

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    1. C'est ça qui est assez étrange ! Quoique c'est normal, il n'y a pas que les notes qui comptent, mais spontanément on pourrait penser que ceux qui ont les meilleures notes sont ceux qui travaillent le plus et donc ceux à qui ça dérange le moins de travailler. Peut-être aussi que ceux qui travaillent beaucoup depuis longtemps finissent par en avoir ras-le-bol plus tôt que les autres qui ont glandé pendant longtemps !

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  2. La prépa n'est pas une question de notes et de moyenne, c'est une question de caractère. A mon sens. Il y a des gens "plutôt faits" pour la prépa, d'autres pas. C'est pour cela que l'on vit des étudiants brillants laisser tomber, à la surprise générale; d'autres plutôt moyens qui se révèlent.
    Oui, je crois que c'est une question de caractère; chaque individu fonctionne différemment et réagit différemment à son entrée en prépa (et puis tout dépend de la prépa que l'on intègre, des gens que l'on rencontre...). Bref, des facteurs qui ne relèvent pas simplement d'un classement en terminale ou d'une note sur un bulletin de fin de trimestre.
    Oui, la prépa change la donne, parfois en négatif, parfois (et là, c'est vraiment le pied) en positif :)

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    1. C'est quand même étrange, parce qu'au final on ne peut pas être certain que la prépa est faite pour nous, même si on a des notes brillantes, avant d'y entrer. C'est pour ça que je suis curieuse de savoir ce que les autres aspirants prépa seront devenus dans un an, et comment je m'en sortirai moi-même si je fais une prépa. Grand mystère !

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  3. Comme l'a dit Justine, je pense aussi que ce n'est pas une question de notes mais de personnalité. J'admire les personnes qui réussissent en prépa, car il est clair qu'elles ont la force de caractère pour. Je pense qu'il faut être d'une grande rigueur, d'une application incommensurable, et d'une certaine confiance aussi en ses capacités. Avoir un esprit de compétition peut-être ? Après, je ne peux pas parler en toute connaissance de cause, vu que j'ai choisi le système universitaire souvent critiqué pour le nombre de paresseux qui s'y retrouvent aha. Néanmoins, même dans ce système, les paresseux seront toujours largués au bout d'un moment, je l'ai constaté dans ma promotion, car l'autonomie et la curiosité intellectuelle sont de mise pour réussir à la faculté. Là aussi, il y a un certain caractère à avoir, il faut savoir se gérer soi-même pour ne pas se laisser submerger quinze jours avant les partiels.

    En fait, en études supérieures, je pense que toute voie est bonne à prendre tant qu'elle correspond à notre façon de travailler et de nous organiser. Je ne pense pas que tu doives te focaliser nécessairement sur les résultats, car ils ne sont pas les seuls facteurs de la réussite.

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    1. Oui je suis d'accord avec toi je pense que la prépa dépend aussi beaucoup du caractère et de la personnalité, je connais des gens vraiment intelligents mais qui ne veulent pas du tout faire de prépa parce qu'ils sont moins scolaires, et d'autres qui ont un peu plus de difficultés et veulent quand même en faire une.

      Après j'ai conscience que les résultats que j'aurai plus tard ne me feront pas forcément rater mes études, mais au lycée les résultats restent quand même essentiels si l'on veut pouvoir faire les études qui nous plaisent, dans mon cas la prépa.

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