dimanche 6 janvier 2013

Le calme avant la tempête

Ce matin, lorsque j'ai ouvert les yeux, que j'ai regardé mon réveil indiquant 10h30, le stress a commencé à refaire surface - il m'avait manqué celui-là. Je me rendais compte que c'était ma dernière grasse matinée avant la reprise, j'avais aussi parfaitement conscience que ces deux semaines de vacances étaient presque terminées et que je n'avais aucune envie de remettre les pieds au lycée. Je savais qu'il me restait un DM d'espagnol à terminer (mais ce n'est pas de ma faute, depuis la fin du bac blanc la procrastination me tenait en otage) et que je n'avais strictement rien fait de mes vacances scolairement parlant (en fait je crois que je n'ai jamais été aussi peu productive, j'ai appris 4-5 pages d'histoire... Et c'est tout). Je ne voulais pas me lever, je voulais profiter de ces dernières minutes de paresse heureuse qui m'étaient accordées. Je suis finalement sortie du lit, j'ai chassé ces pensées de mon esprit. Dans la journée j'ai vu de la famille, j'ai conduit un peu (et même que douée comme je suis je suis presque passée au feu rouge après m'être arrêtée brusquement avant de décider - à tort - que c'était plus prudent de redémarrer puisque la voiture allait selon moi s'arrêter trop loin... Oui il me reste des progrès à faire je vous l'accorde), j'ai grignoté un peu (comme d'habitude), j'ai lu des blogs, j'ai regardé Grey's Anatomy, j'ai bouclé mon DM d'espagnol.

Me voilà à présent devant l'ordinateur en train de me balader sur internet. Je suis sereine et, chose étrange la veille d'une rentrée, heureuse. C'est pour cette raison que je me suis retrouvée devant cette page vierge et que j'ai commencé à y écrire quelques mots, pour que demain, quand j'aurai envie de disparaître devant mes notes de bac blanc, je me rappelle que la veille de la rentrée j'étais sereine et pas si déprimée que ça de reprendre les cours. On a souvent trop tendance à n'écrire beaucoup que quand ça va mal, pourtant c'est pour moi tout aussi important d'écrire quand ça va mieux. Ce sont ces souvenirs qui m'aideront à surmonter les difficultés et à ne pas me laisser décourager. Quand ça ira mal, je pourrai relire cet article et me dire que ces instants de déprime ne dureront pas, que j'ai même été capable d'être heureuse la veille d'une rentrée. Je préférerais être encore en vacances, c'est évident. Mais chaque jour qui passe me rapproche un peu plus de l'arrêt des notes, le 13 février, et du soulagement monumental que cela va engendrer. Et, à plus court terme, à défaut d'être contente de retrouver les murs du lycée, je me réjouis de retrouver mes amis. Sur ces mots, je vais vous laisser. Dans quelques jours, j'écrirai un article pour parler de l'effet bénéfique qu'aura eu sur moi les vacances de noël - parce que ça aussi je veux m'en rappeler. Bon courage à vous tous pour votre rentrée.

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