dimanche 20 janvier 2013

Le 13 février, je commence mes études supérieures

Et voilà un nouveau week-end qui se termine, encore un. Que dire sinon qu'il ne s'est rien passé de transcendant dans ma vie ces derniers temps ? Hier j'ai encore une fois déliré devant mon DS de philosophie (La conscience de soi est-elle une connaissance de soi ?), je suis un peu déçue de mon travail et je crois que j'ai négligé le "une", mais je préfère éviter les pronostics alors on verra. Rien à signaler, si ce n'est que j'ai envie de faire mes valises, de disparaitre quelque temps pour réapparaitre en septembre (enfin en juillet déjà). Je m'ennuie à longueur de journées, je perds mon temps dans des cours qui n'avancent pas et ça m'exaspère, l'horloge est devenue ma meilleure amie, je la contemple au lieu d'écouter les cours rendus inintéressants par mon peu d'intérêt pour la matière ou l'incompétence du professeur. J'en ai marre de subir les cours plutôt que d'en profiter. C'est bien clair : seules la philosophie et la littérature du module classe préparatoire arrivent à m'intéresser. J'adorais l'anglais mais cette année j'ai perdu goût de la matière telle qu'elle est enseignée au lycée, j'adorais l'économie mais là je trouve le programme profondément chiant, j'ai jamais aimé la géographie et c'est le genre de matière capable de me pourrir la vie à l'approche d'un DS. Non sérieusement, après ça comment peut-on me reprocher d'être trop scolaire ? J'aime la littérature parce que j'adore lire, j'aime les langues quand je regarde des films, je lis de la philosophie, j'approfondis moi-même à l'aide de livres, je me pose des questions. Et après on me dit que je suis trop scolaire. Non non non, c'est l'inverse, j'ai l'impression de ne jamais avoir autant détesté l'enseignement scolaire que cette année. Gros ras-le-bol. Je m'ennuie au lycée. Il y a tellement de choses que je pourrais faire si je n'avais pas tous ces trucs à réviser que j'aurai vite oublié. Je pourrais approfondir la philosophie encore et encore, progresser seule en anglais, et pourquoi pas essayer de me réconcilier avec l'histoire - mais seule dans mon coin. Et je voudrais commencer à lire des livres de psychologie.

Une seule phrase me redonne du courage : le 13 février, je commence mes études supérieures. Je la répète en boucle pour me redonner de l'espoir et de la motivation. Cette date-là est presque autant symbolique que celle d'aujourd'hui, 20 janvier 2013, jour d'ouverture d'admission post-bac. Ce 13 février, c'est mon arrêt des notes. Le troisième trimestre, je m'en fous. Je veux juste limiter les dégâts et ne pas avoir trop honte de moi quand je me souviendrai de ce dernier trimestre, et je vise la mention bien au bac. Le 13 février, j'arrête de me prendre autant la tête avec le lycée. Le 13 février, je vais réétablir mes priorités. Je commencerai à lire des livres de psychologie et à apprendre des notions. Une amie de la famille m'a prêté un gros dictionnaire de la psychologie, c'est l'occasion. Je vais emprunter des livres et m'initier à la psychologie tout en continuant à approfondir la philosophie, puisque je prendrai ce parcours en licence. En 6-7 mois j'ai le temps d'acquérir une base solide pour bien commencer mes études. Ca parait fou de commencer à se préparer aux études supérieures aussi longtemps à l'avance, mais ça me passionne alors ce sera un vrai plaisir. Et puis il faut dire que pour la philosophie ça m'a plutôt bien réussie, alors pourquoi se priver ? Le 13 février, je commence mes études supérieures, et c'est bien la seule chose qui arrive encore à me motiver. Heureusement que je peux m'accrocher à ce projet (la licence de psychologie), heureusement que les vraies amies sont là, heureusement que Zweig est là, toujours avec moi. 13 février, tu t'es longtemps fait attendre, maintenant il est temps que tu te manifestes. Le 13 février, je commence mes études supérieures.

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