mardi 5 mars 2013

En attendant que l'océan s'apaise

En ce moment je poste moins qu'avant : 11 articles en janvier, 4 en février. C'est qu'au niveau de la façon dont je ressens les choses je suis assez instable, d'où l'intérêt d'avoir appelé mon blog "L'océan des émotions", émotions qui prennent la forme de vagues, qui me font un jour rire joyeusement, le lendemain pleurer sans raison, ou stresser, ou être simplement lasse et triste. Certaines vagues s'élèvent très haut, à l'image de la mauvaise humeur, la déprime, le stress qui augmentent sans raison. D'un océan calme et apaisé, je me retrouve face à de grosses vagues qui se déchaînent et restent élevées et imposantes de plus en plus longtemps.

Les vacances m'ont beaucoup reposée. J'ai, comme d'habitude, changé mon rythme de vie, je me couche entre 1h et 2h, je me lève vers 11h. Mais cette fois je ne culpabilise pas. J'ai compris que j'avais besoin de changement pendant les vacances. Changer mon rythme et vivre une partie de la nuit est reposant : les soirées sont les moments de la journée que je préfère, alors je les fais durer plus longtemps que j'en avais l'habitude. Je me repose donc, et ça c'est le point positif de ces vacances. Mais je dois avouer que la représentation que je m'étais faite de ces deux semaines, heureuses et paisibles, reposantes, apaisantes, est loin de la réalité. Ces derniers temps je ne sais pas pourquoi mais je me sens déprimée, en plus du stress qui revient comme à chaque vacances parce que je n'ai rien révisé, je n'ai pas ouvert une seule fois mes cours, et la culpabilité accompagne le stress, comme d'habitude. Mais même la première semaine où je m'étais autorisée à ne rien faire du tout n'a pas été joyeuse comme je m'y attendais. Tout à coup, j'ai perdu toute mon énergie. Mes journées se sont résumées à épisodes de séries - films - épisodes de séries - films. J'ai voulu lire, mais la seule idée d'ouvrir un livre me faisait presque angoisser. Je ne sais pas comment l'expliquer. Mais tout mon être refusait l'idée de lire. Alors je ne me suis pas forcée. Je suis contentée de me jeter sur le canapé, de paresser, d'être tout sauf productive. Ca ne m'était jamais arrivée d'être aussi peu active, de varier aussi peu mes activités. Le seul point positif, ce sont ces moments où j'arrive à grimper sur le vélo d'appartement et à pédaler pendant 20 à 40 minutes selon mon humeur. Mais je fais ça uniquement pour éviter un autre problème de s'aggraver : je mange trop.

Le problème étant que j'ai toujours faim. La faim étant intensifiée par le stress, la déprime ou la colère. Janvier et février ont été tellement désagréables pour moi que je me suis retrouvée avec deux kilos en plus. Ce n'est pas catastrophique, il suffit de faire attention tout en faisant un peu de sport, et on peut les reperdre. Seulement je me suis habituée à énormément manger, et maintenant ma faim surgit tout le temps. Comme les pensées de certains peuvent être constamment occupées par les cigarettes ou l'alcool, les miennes le sont par la nourriture. J'ai toujours faim. C'est comme si j'étais incapable de profiter des moments sympathiques si je n'avais pas quelque chose à manger en même temps. Je ne veux pas grossir plus, et en même temps c'est extrêmement difficile de résister. Je suis dans une impasse. D'où l'intérêt de faire du vélo d'appartement, mais d'abord ce n'est pas énorme ce que je fais (je ne mets pas un niveau difficile et je ne pédale pas très vite) et ensuite à la rentrée je n'aurai sûrement plus le courage d'en faire. Impasse qui a accentué mon humeur maussade à la limite de la déprime.

Le point orientation : parce que je ne suis pas ce qu'on pourrait appeler une battante, je n'aurai jamais le courage de me battre pour trouver un travail après une licence ou un master de psychologie - or s'il y a des débouchés, cela reste quand même un secteur moins accessible que d'autres. Alors j'ai pour projet de suivre une formation en parallèle. Oui je suis certainement suicidaire, mais ça vous le saviez déjà. L'idée qui m'est venue hier, comme ça, dans la journée, c'est de suivre la formation d'un an de journalisme proposée par le CNED (à voir, ce n'est pas sûr) et de préparer le concours du CELSA pendant ma licence de psychologie (si je ne suis pas prise en prépa bien sûr, sinon la question ne se pose pas).
 
Le point positif du moment, c'est le livre en anglais que j'ai acheté hier, "Harry Potter and the Philosopher's Stone". J'ai pris du plaisir à en commencer la lecture. Je crois que ces dernières années j'ai tellement cherché l'utile que j'en ai oublié que le but premier de la lecture devait être le plaisir, plaisir que je ne ressens plus vraiment à la lecture d'un livre depuis des années. Alors j'essaie de retrouver ces sensations, et comme j'ai commencé à faire une cure d'Harry Potter (comprendre : je revois tous les films), je me suis dit que c'était le moment idéal pour relire les livres (je ne suis d'ailleurs même pas sûre de les avoir tous déjà lus). Ca fait longtemps que je voulais m'y plonger sans trouver le courage de le faire, parce que je ne suis plus comme avant, 7 livres ça me parait beaucoup, alors que petite je les aurais dévorés en un clin d'oeil.

Pourquoi l'anglais et pas le français, puisque je cherche l'agréable et pas l'utile ? Justement pour l'agréable. Comme j'ai tendance à m'ennuyer quand je lis, quel que soit le type de livre, allez savoir pourquoi, j'ai pensé l'acheter en anglais pour être encore plus absorbée par l'histoire. Curieusement, le fait que ce soit une autre langue m'aide à rentrer dedans, peut-être parce que ça me force à être plus concentrée, je ne sais pas. Toujours est-il que j'ai testé tout à l'heure et hier et que je pense que c'était une excellente idée. Et ça n'en reste pas moins utile, puisque c'est en anglais ! En tout cas, j'espère que ce petit voyage à Hogwarts va m'aider à me sentir mieux. A plus tard mes chers lecteurs !

6 commentaires:

  1. Harry Potter est la solution à tous les maux.

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    1. Exactement ! Ca fait du bien de se replonger dans de la fantasy ou du fantastique de temps à autre :)

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  2. Descartes disait que pour vaincre une passion, il faut en provoquer une autre. Je me suis rendu compte aussi en rentrant chez moi que je mangeais beaucoup - trop. Du coup, je compense par autre chose, je lis, je fais du yoga et autres. (: C'est pas mal, comme toi pour le vélo d'appartement même si je n'aime pas cela.

    Et HP en Anglais, je peux comprendre. Le premier, je l'ai lu en Espagnol. Le second en Anglais. La langue d'origine permet une meilleure compréhension que sa traduction, c'est certain.

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    1. Malheureusement ça ne marche pas vraiment ! J'ai déjà essayé de trouver des substituts et ce n'est que peu efficace : je prends du coca (light et décaféiné !) et des ricolas mais ça m'enlève difficilement la faim.
      De mon côté je n'aime pas spécialement le vélo d'appartement mais je ne souffre pas trop non plus, en plus je regarde un film en même temps donc c'est plus sympa !

      Tu l'as lu en espagnol ? Waouh ! C'était dur à comprendre ? De mon côté je ne crois pas avoir le niveau nécessaire pour lire un livre en espagnol pour le moment (quoique je n'ai jamais essayé). Et tu as préféré en anglais, espagnol ou français ? (si tu l'as aussi lu en français bien sûr).

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    2. Le coca light c'est plein de trucs chimiques qui te font avoir encore plus envie de sucre. Enfin, c'est déjà mieux que du coca normal mais bon.

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    3. Tout le monde dit que le coca light / zéro est dangereux mais personne ne m'en a jamais apporté la preuve. Il y a même eu des tests sur des souris je crois, pour voir si c'était canceriègne, et les tests n'ont rien donné.

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