dimanche 6 octobre 2013

La prépa c'est trop chouette d'abord

Il ne reste plus que deux semaines avant les vacances, je m'en suis rendue compte comme ça, pendant la semaine, j'étais surprise et pourtant, c'est vrai, nous sommes déjà en octobre et je n'ai même pas l'impression d'avoir particulièrement besoin de vacances (sauf peut-être pour dormir).

J'ai survécu à ma première khôlle, d'ailleurs je ne suis pas certaine que ce mot est bien approprié dans la mesure où je ne me suis pas contentée de survivre, j'y suis même allée avec une bonne humeur assez déconcertante pour mes amis, mes parents et pour moi-même, répétant à qui voulait bien l'entendre "J'ai hâte de passer ma khôlle ! J'aime trop les oraux !" (devrais-je consulter ?).

Nous sommes regroupés en trinômes, j'étais donc convoquée avec deux filles de ma classe mercredi à 18h30, mais j'avais envie de passer à la fin alors je suis passée vers 19h. Elles étaient toutes les deux très stressées. Plutôt que de réviser, je les ai écoutées et j'ai entendu les commentaires du professeur à la fin (parce qu'il laisse la porte ouverte donc on entend tout). Ça se résumait à "Je ne fais pas de commentaires pour l'instant, je veux d'abord voir les autres passer, mais j'écris une appréciation dans votre carnet de khôlle, je vous le rendrai demain avec votre note", quelques commentaires oraux cependant "Attention à ne pas dire trop de je", "Montrez clairement que vous changez de partie". Je savais juste que deux élèves avaient eu un commentaire plus détaillé, et positif.

De mon côté, je voulais passer à la fin pour une raison obscure, mais aussi parce que je me disais que puisque je serais la dernière, il pourrait peut-être me faire plus de commentaires oraux (tout est une question de stratégie). Il faut quand même que je vous dise que gogole que je suis, le jour où j'ai passé ma khôlle, j'ai pensé à mon carnet de khôlle, j'ai pensé à ma montre, mais bien évidemment, j'ai oublié mes notes chez moi. Et, comme je suis une personne tout à fait normale, quand je m'en suis rendu compte vers 13h au CDI, au lieu de paniquer, j'ai regardé l'amie qui était avec moi avec un grand sourire, en riant : "tiens c'est trop drôle j'ai oublié mes notes de khôlle, je suis contente au moins je suis sûre que j'en aurai pas trop". Oui, j'étais contente. Tout-va-bien. Comme j'avais quand même pensé à amener une fiche bristol vierge, j'ai écrit de mémoire les points importants, cela se résumait à quelques mots / noms d'auteurs, rien de très détaillé. C'était ma volonté dès le départ, d'arriver avec peu de notes parce que je me disais que ça passerait forcément bien. Au final, j'ai fait un recto d'une fiche bristol taille moyenne et quelques points pour la conclusion au verso.

Ca s'est bien passé. Très bien même. Comme je l'espérais, le professeur a pu me faire quelques commentaires puisque personne ne passait après moi. Il m'a dit que c'était bien parce que j'avais peu de notes (!), et que mon travail était riche et complet (!!). Quelques points négatifs quand même, trop d'utilisation du "je", bien être précise sur les références que j'utilise, utiliser aussi des statistiques par exemple.

Au final, je m'en sors avec un 13 et une appréciation générale qui m'a bien fait plaisir : "travail complet, riche et maîtrisé. C'est très encourageant" (oh-my-god). Et, pendant qu'il prenait des notes durant ma khôlle, en point positif il m'a aussi écrit "voix claire, posée, dynamique, convaincante" (oh-my-god-bis).
Bref j'étais aux anges et j'aime trop les khôlles, voilà.

Prochain challenge ? Faire une khôlle avec le sourire. Enfin pas exactement, parce que sourire pendant une khôlle ça fait un peu provocateur (et c'est difficile), mais disons y aller détendue et en essayant de donner l'impression d'être très contente de parler.
(Oui, j'aime bien les challenges).

Ce week-end, j'ai révisé un peu les maths, j'ai envie de pleurer devant mon cours à chaque fois que je l'ouvre, mais je suis bien obligée puisqu'une khôlle m'attend vendredi, non vraiment les maths c'est plus du tout mon truc. Mais je m'en fiche parce que... j'aime toujours autant la prépa. Toujours pas de coup de blues en vue - du moins pas à cause de l'hypokhâgne. Mon quotidien très rempli est plutôt ce qui m'empêche d'en avoir pour des raisons autres que mes études. Hier j'étais très fatiguée parce qu'à cause de mon DS d'histoire, j'ai peu dormi cette semaine et entre vendredi et samedi je n'ai dormi que 6h (heures perdues que j'ai rattrapées cette nuit en restant 11h dans mon lit, je pense d'ailleurs me marier avec lui). J'ai foiré mon DS d'anglais la semaine dernière, et mon DS d'histoire aussi à mon avis, mais j'adore j'adore j'adore la prépa (quelle argumentation pertinente !). La semaine prochaine ce sera DS de philosophie de 5h sur le bonheur, j'espère que les maths ne m'empêcheront pas de le réviser. Et j'ai hâte de repasser une khôlle d'SES parce que j'adore les oraux, que c'est stimulant, que ça casse la routine, et que tout simplement j'adore parler.

Peut-être un jour aurai-je le temps et le courage d'écrire un article plus précis et mieux travaillé sur la prépa mais ce week-end je n'avais pas le courage de faire mieux que ça. Je vous en promets un plus sympathique à lire la semaine prochaine sur mon désespoir mathématique en khôlle de maths. A bientôt !

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