jeudi 19 juin 2014

Je passe en khâgne

Après une première tentative infructueuse d'investigation pour savoir si je passais en khâgne - mail à ma prof principale laissé sans réponse [rectification après coup : l'abrutie que je suis n'a pas envoyé le mail, j'avais oublié une lettre dans l'adresse mail, je ne pouvais donc en toute logique pas recevoir de réponse !] - j'ai entrepris d'interroger mon prof de philo. A la fin du cours, à la pause de 10h, je suis sortie de la classe pour l'attendre dans le couloir. Mon petit côté plus rationnel m'intimait l'ordre de fuir mes amies avant de me faire taper dessus à coups de "mais Esmeralda tu vas passer en khâgne c'est évident !". J'ai fait mine d'aller boire, pour ne pas rester plantée bêtement debout, tout en guettant le bruit de ses béquilles. Clic, clic, clic... Le voilà qui arrive ! Je me suis dirigée vers lui.

Esmeralda : "Monsieur, je voulais vous demander, est-ce que vous vous rappelez si je passe en khâgne ?"

Il fronce les sourcils, comme si ma question était trop absurde pour qu'elle signifie vraiment dire ce qu'il croit qu'elle signifie. 

Mon prof : "Comment ça si je me rappelle ?"

Esmeralda : "Du conseil de classe hier, si je passe en khâgne...?"

Mon prof : "Ben évidemment !"


Voilà une réponse qui m'a fait plaisir ! J'ai dit que j'avais eu un petit doute quand même parce que mes résultats avaient bien chuté. Il a admis que le conseil de classe avait souligné que mes résultats avaient un peu chuté, mais que mon passage en khâgne n'avait jamais été remis en question. En fait, d'après ce que j'ai compris, il n'y a pas eu de débat et les profs savaient dès le départ que je passerais. 


Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Je passe en khâgne, tout mon groupe d'amis (nous sommes cinq) passe en khâgne aussi je pense (enfin, c'est même évident). Je suis contente de le savoir officiellement, même si au fond j'étais convaincue qu'ils ne me refuseraient pas. Je suis passée pour une grosse stressée, mais comme je vous l'avais dit, j'ai l'habitude ! Au moins, je suis fixée, et le "évidemment !" de mon prof de philo m'a fait plaisir et m'a rassurée : ils considèrent que j'ai le largement le niveau d'être en khâgne, même si mes notes du second semestre sont mauvaises.


Bon, par contre, je vous avoue que je suis moins optimiste quant à mon bulletin, où seule ma prof de littérature a des raisons de me mettre un avis positif (quoique je la traumatise à chaque fois parce que lui rends des devoirs ou des dissertations trop abstraits). Mais le principal, c'est que je passe en khâgne, et j'ai très envie de monter mes notes, de réussir ma khâgne, pour leur montrer que je peux remonter et surtout, pour savoir de quoi je suis capable, si j'ai les capacités ou non d'avoir des bonnes notes. Je n'en sais rien. Il faut que je travaille plus. J'espère y arriver. Mais depuis la sixième, je me bats contre mon instinct paresseux avec de grandes difficultés. Il est temps que je le fasse disparaître l'espace d'une année. Je prépare les armes, j'espère le vaincre à coups de livres, de formules mathématiques et de cahiers.

Je vais écrire des articles bientôt sur mes devoirs de vacances, le bilan de mon hypokhâgne, mes challenges... J'ai plein de choses à dire et maintenant que j'ai beaucoup de temps, je vais pouvoir faire plein d'articles pour rattraper ceux que je n'ai pas eu le courage d'écrire cette année.


Bref, je serai en khâgne l'année prochaine, et j'ai beau avoir râlé encore et encore.... C'est-trop-cool.

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