mardi 4 novembre 2014

Honte

Sur mon blog, le 25 mai 2013 : 

"Alors je le promets, si vous m'acceptez, vous ne serez pas déçus. Je ne gâcherai pas la chance que vous m'offrirez peut-être en m'accordant une place dans dans votre hypokhâgne, vous ne regretterez pas de m'avoir prise plutôt qu'un autre, parce que je ferai ce qu'il faut pour m'en montrer digne. Je n'ai jamais baissé les bras, et ce n'est pas en hypokhâgne que je le ferai.


Ma force, c'est ma détermination.

Ma force, c'est ma passion".

Aujourd'hui j'ai honte. 
J'ai honte d'avoir baissé les bras et de continuer à le faire. 
J'ai l'impression d'avoir tiré un trait sur la khâgne avant même de l'avoir terminée. J'ai l'impression de ne plus pouvoir travailler. Il y a des matières que je ne supporte plus et qui me bloquent pour le reste. Mes pensées sont mélangées, les informations s'emmêlent, tout disparaît, et l'intérêt se perd au milieu de tout ça. J'ai honte de gâcher cette année. La prépa, c'était mon rêve. J'ai vécu mon rêve en hypokhâgne. La khâgne est une catastrophe. Mes notes descendent de plus en plus bas, et le moral ne monte pas. Plus de motivation. J'essaie de me secouer parce que je déteste me plaindre tout le temps comme je le fais actuellement. Mais en vain. Une partie de moi à de la peine pour moi, pour cette impuissance, mais l'autre partie se déteste profondément pour ça.

Je pensais que l'idée de préparer un concours pour une école qui, cette fois, m'inspire vraiment, me motiverait. Au contraire, ça me stresse d'autant plus.

Les cours me paraissent presque tous interminables. Il y a quelques heureuses exceptions. Je passe toujours un très bon moment une semaine sur deux, pendant le cours de préparation aux oraux donné par mon prof de sciences sociales qui est de très loin le prof que je préfère (même si il y en a d'autres  que j'apprécie aussi, heureusement). Mais globalement, les journées sont longues, longues, longues.

J'ai l'impression d'attendre que ça passe, tout en stressant continuellement de mes futures khôlles et en étant profondément triste de la manière dont je vis les choses.

J'ai honte vis-à-vis des profs, et j'ai honte vis-à-vis de moi. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire