mardi 12 janvier 2016

Serial epic faileuse

Je vous prépare un petit article pour ce soir, après cette journée Ô combien riche et intense, pleine d’adrénaline (oh-des-entretiens-de-stage-oh-trop-cool-je-vais-pouvoir-parler-mode-challenge-on-tchek), d’une pointe de stress mêlée à l’envie de réussir, de se dépasser, de bien parler, d’être honnête. J’éditerai donc cet article dans la soirée !

Je salue au passsage les (peut-être) deux nouvelles lectrices qui viendront faire un tour par ici pour voir quel est ce blog dont notre chère Esmeralda ne cesse de parler. Je ne citerai pas de nom bien sûr, mais sachez tout de même que ces entretiens ont été extrêmement passionnants et stimulants, et qu’à présent il ne tient qu’à moi d’apporter la preuve de ma motivation. Tâchons donc de préparer l’épreuve ultime, l’épreuve finale, l’explicitation de l’intuition première qui m’a conduite à cliquer sur deux "je postule".

Woooouh, c’est très étrange de se sentir lue par celles qui seront chargées de savoir si je vaux la peine d’être recrutée. Et en même temps, ça prouve que même un blog où on raconte sa vie et où on tente d’aider des (futurs) HK et KH, ça peut plaire (*non ne fuyez pas*). Mon blog et moi avons encore une longue route devant nous ! En route camarades ! (Bon en l’occurrence là le "en route" c’est plutôt un "à table" parce que mon ventre m’annonce qu’il est temps de rejoindre le self).

A ce soir donc !

*

J'étais excitée comme une puce en me levant ce matin. Je n'avais dormi que 6h, comme la nuit précédente (que voulez-vous, je n'étais toujours pas fatiguée), mais j'avais une pêche d'enfer. "Je suis une warrior, je suis une warrior" me répétais-je mentalement, armée d'une haltère de 5 kg dans chaque main. Je m'étais levée suffisamment en avance, ignorant, tel Ulysse face aux sirènes, les murmures de mon oreiller qui tentait de me faire succomber à son charme (bien essayé). Affaires prêtes depuis la veille, cheveux tout beaux tout propres, chaussures en vue, tenue d'entretien en tête, tout allait pour le mieux - je savais qu'un petit stress viendrait me rendre visite juste avant l'entretien, mais à ce stade-là je restais incroyablement détendue. Mais évidemment, avec Esmeralda, il faut toujours s'attendre à des epic fails en tout genre, à tout moment, en toute circonstance. Je me suis donc rendue compte, amusée tant ce genre de couac pouvait finalement être prévisible, que le pantalon gris que j'avais prévu de mettre était resté à Lyon, qu'il ne me restait que des jeans, et que  mon collier était très emmêlé. Rire nerveux, ironie tragique, j'étais presque amusée par ces imprévus "ah Esmeralda, que va-t-on bien pouvoir faire de toi !". Finalement, j'ai déniché un pantalon type jean, gris avec des motifs, qui fait quand même mieux habillé, et pour la première fois de ma vie, mes doigts ont réussi à démêler le nœud du collier sans l'intervention d'une aide suprême, transcendante, magique, divine, extérieure (j'ai nommé mon père, ce magicien du nœud de collier).

Est-il utile de préciser qu'une fois en route, mon sens de l'orientation absolument remarquable a encore frappé ? Parce qu'à la sortie du métro, lorsque google map me dit de prendre direction "nord-ouest", c'est un peu comme s'il me disait "va tout droit... heu non attends, je crois que c'est dans l'autre sens... heu non, en fait c'était tout droit mais de l'autre côté de la rue... Oh et puis zut, j'en sais rien moi, débrouille-toi". Donc j'ai pris tout droit, dans le mauvais sens (merci super instinct), j'ai tourné dans la mauvaise rue, j'ai réactualisé mon itinéraire google map, je suis encore allée dans le mauvais sens, j'ai réactualisé mon itinéraire google map, j'ai fini par revenir sur mes pas et par repartir dans le bon sens, pour arriver pile à l'heure à mon premier entretien de la matinée, ce matin à 9h30, après avoir couru un peu (oh et puis après tout, un bon jogging de bon matin ne fait jamais de mal). Rebelote pour l'entretien du soir, où l'on me dit de me diriger vers place de la bourse, je prends une direction au hasard, j'arrive vers une place de la bourse, je continue, et je me rends compte que le petit point bleu qui représente ma position sur la carte s'éloigne de plus en plus de l'endroit où je devais aller. Je reviens donc de nouveau sur mes pas, je repars dans l'autre sens, je tombe sur une nouvelle place de la bourse, je me dis "WTF ?", et, après quelques minutes de marche, victoiiiiiiiire, j'arrive au point de rendez-vous avec une vingtaine de minutes d'avance.

J'ai finalement, pendant le temps qu'il me restait, élu domicile dans l'escalier, ignorant le regard intrigué que m'a lancé un habitant de l'immeuble lorsque j'ai décliné sa proposition de monter dans l'ascenseur avec lui pour m'installer sur une marche. Finalement, à 18h, hop hop hop, c'était l'heure de commencer l'entretien. Je m'arrête là pour l'instant, je vous en aurais bien dit plus, mais je préfère prendre le temps de réfléchir à ces deux entretiens, que j'ai adorés, et de savoir où je ferai finalement mon stage, pour vous en dire plus sur leur déroulement.

Bonne nuit à tous !

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