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Côté travail :
- Je suis impatiente d'être à la rentrée, mais je veux aussi profiter à fond de mes vacances et ne pas stresser quelques jours avant. J'ai hâte de découvrir le monde de l'hypokhâgne. Pour l'instant je n'en suis pas encore au point où je stresse pour les devoirs, même si, il faut l'avouer, je suis très en retard.
- Etat d'esprit : j'ai décidé de bien vivre ma prépa. On ne choisit pas son humeur bien sûr, mon moral est toujours imprévisible, mais j'ai compris, au fil des mois, que la volonté joue un grand rôle dans ma relation aux choses. J'aime autant la philosophie parce que quand les grandes vacances ont commencé l'année dernière, j'ai décidé que j'aimerais. Alors j'ai décidé que je vivrai bien ma prépa et que je prendrai goût au travail. Cette décision m'accompagnera toute l'année, je ne la perdrai pas de vue et je la relirai dans les moments difficiles. J'ai choisi la prépa d'abord par passion, et c'est sur cette passion que je vais m'appuyer lors des moments difficiles.
- L'histoire : j'ai peur de l'histoire, je n'arrive pas à aimer, je fais un blocage sur les noms, sur les dates, comme chaque année j'en suis au niveau 0 parce que j'ai déjà oublié tout ce qu'on a fait. Mais hier j'ai acheté, de mon plein gré, un livre d'histoire pour acquérir des bases avant de me lancer dans le Démier qui m'a l'air un peu trop dense pour l'instant : Le XIXème siècle 1815-1914 Introduction à l'histoire de notre temps -2 de René Rémond. En parallèle je vais aussi lire un peu l'histoire pour les nuls.
- Les cours : je crois que je me suis toujours un peu ennuyée en cours. Même pour les matières que j'adorais, je ne pouvais pas m'empêcher de regarder l'heure tout le temps. Je ne sais pas pourquoi, je ne suis pas quelqu'un de blasé pourtant, j'y mets de la bonne volonté. Je ne sais pas si ça vient du fait que ça n'avance pas assez vite (mais pourtant dans certaines matières le rythme me convenait) ou si simplement je n'ai jamais été trop auditive et lire par moi-même me plaît mieux qu'entendre le cours. Cette relation aux cours, alors que j'adore quand même être au lycée, est étrange. J'espère aimer les cours cette année, et je crois que ça ne me déplaira pas qu'on avance un peu plus vite même si ça fait un peu peur aussi.
- La procrastination : il faut que ça cesse, ou au moins que je m'améliore, parce que je ne peux pas continuer comme cette année. Je m'interdisais tout loisir avant d'avoir travaillé, je ne travaillais pas, donc je ne faisais rien, ce qui m'a fait perdre des heures et des heures tout en générant un stress important. Si je ne travaille pas toujours, il faut au moins que je fasse quelque chose, sinon à l'heure du coucher j'aurai l'impression de n'avoir rien fait, comme ça m'est souvent arrivé cette année. Par ailleurs chez moi la procrastination entraîne une très forte culpabilité, qu'il est désagréable de ressentir. Je ne me suis pas beaucoup aidée à me sentir bien cette année, il va falloir que ça s'améliore.
- Le stress : vous le savez, je suis une grande stressée, et je n'ai jamais trouvé de solution contre ce problème, mais je sais qu'il est lié à la procrastination et à la paresse. Je ne stresse que lorsque je n'ai pas suffisamment révisé, si je me sens prête il n'y a pas de raison pour qu'une quelconque angoisse m'accompagne plusieurs jours avant un DS. Je crois que je ne pourrai pas résoudre ce problème, mais si je travaille plus sérieusement et que je n'accumule pas trop de retard, ou du moins que je bosse assez (et assez bien) pour ne pas culpabiliser, le stress devrait se réduire un peu.
- La procrastination : il faut que ça cesse, ou au moins que je m'améliore, parce que je ne peux pas continuer comme cette année. Je m'interdisais tout loisir avant d'avoir travaillé, je ne travaillais pas, donc je ne faisais rien, ce qui m'a fait perdre des heures et des heures tout en générant un stress important. Si je ne travaille pas toujours, il faut au moins que je fasse quelque chose, sinon à l'heure du coucher j'aurai l'impression de n'avoir rien fait, comme ça m'est souvent arrivé cette année. Par ailleurs chez moi la procrastination entraîne une très forte culpabilité, qu'il est désagréable de ressentir. Je ne me suis pas beaucoup aidée à me sentir bien cette année, il va falloir que ça s'améliore.
- Le stress : vous le savez, je suis une grande stressée, et je n'ai jamais trouvé de solution contre ce problème, mais je sais qu'il est lié à la procrastination et à la paresse. Je ne stresse que lorsque je n'ai pas suffisamment révisé, si je me sens prête il n'y a pas de raison pour qu'une quelconque angoisse m'accompagne plusieurs jours avant un DS. Je crois que je ne pourrai pas résoudre ce problème, mais si je travaille plus sérieusement et que je n'accumule pas trop de retard, ou du moins que je bosse assez (et assez bien) pour ne pas culpabiliser, le stress devrait se réduire un peu.
- La prise de note : je n'ai jamais été très douée je crois. J'espère pouvoir prendre une partie de mes cours sur ordinateur parce que je tape beaucoup plus vite que ma vitesse d'écriture manuscrite, mais il va falloir que je progresse aussi à la main.
- Une partie de moi trouve ça très intéressant de réviser, de ficher, mais une partie s'ennuie profondément, parce que ça me paraît être "toujours pareil". Prendre des notes, tourner la page, prendre des notes, changer de livre, prendre des notes... Comme si c'était la même chose pour chaque matière. Prendre mes fiches, lire, surligner, apprendre, changement de matière, lire mes fiches, surligner... Je vais essayer de trouver des méthodes d'apprentissage plus intéressantes et qui me donnent l'illusion d'un changement important d'une matière à l'autre. Mais malgré tous ces paradoxes j'aime le travail, même si ça dépend des matières, sinon évidemment je n'irais pas en prépa.
- Une partie de moi trouve ça très intéressant de réviser, de ficher, mais une partie s'ennuie profondément, parce que ça me paraît être "toujours pareil". Prendre des notes, tourner la page, prendre des notes, changer de livre, prendre des notes... Comme si c'était la même chose pour chaque matière. Prendre mes fiches, lire, surligner, apprendre, changement de matière, lire mes fiches, surligner... Je vais essayer de trouver des méthodes d'apprentissage plus intéressantes et qui me donnent l'illusion d'un changement important d'une matière à l'autre. Mais malgré tous ces paradoxes j'aime le travail, même si ça dépend des matières, sinon évidemment je n'irais pas en prépa.
- Compréhension / Réflexion : c'est un point très important. Si j'ai bien réussi le bac c'est que la réflexion primait sur la compréhension. Pourtant, je me sens profondément stupide du côté de la compréhension. Je suis parfois perplexe devant mes livres parce que je ne comprends pas une chose qui a l'air très simple, ou quand on m'explique quelque chose j'essaie de toutes mes force de comprendre mais tout s'embrouille dans mon esprit, les autres comprennent, pas moi, mais je suis incapable de dire pourquoi je n'ai pas compris, quel point me gêne. "C'est un ensemble" dis-je, "Quelque chose m'échappe" mais je ne peux pas en dire plus. Si je me débrouillais en philosophie c'est qu'il fallait réfléchir, et j'ai fait beaucoup de progrès sur ce point-là. Mais pour la compréhension... Ça va me jouer des tours et ça me fait me sentir stupide, c'est terriblement frustrant. Je crois qu'une partie de ce problème est lié à mes soucis de synthèse, quand on m'explique quelque chose je n'arrive pas à organiser, dans mon esprit, les informations que je reçois, et si quelque chose m'échappe je suis perdue. Mais ce n'est pas la seule cause et je n'ai jamais compris pourquoi je pouvais être à la fois plutôt douée dans certains domaines et complètement stupide dans l'autre. Le même paradoxe se trouve dans mon comportement, où une partie des gens qui me connaissent un peu moins que mes meilleurs amis me trouvent à la fois intelligente et naïve. Mais j'y reviendrai dans un prochain article.
- L'endurance : en ce moment quand je travaille, ça me fatigue vite. Je fiche quelques pages de Bergson, et déjà j'ai terriblement envie de faire autre chose, de me vider l'esprit. Mais je pense que c'est une question d'habitude, et que quand le rythme aura repris mon "endurance" de travail augmentera. J'espère.
- Le moral : pendant l'hiver je l'avais perdu, le travail me dégoûtait profondément, je me suis laissée embarquer dans un cercle vicieux où tout m'énervait, où plus rien ne m'intéressait. Je ne veux pas me retrouver de nouveau dans cette situation. "j'ai décidé que je vivrai bien ma prépa et que je prendrai goût au travail". Je garde cette phrase en tête.
- Travail = loisir ? Non, pas pour l'instant. Je n'arrive pas à être contente de travailler au point de vouloir faire ça plutôt qu'autre chose. J'aime beaucoup la philosophie, par exemple, mais je ne peux m'empêcher de vouloir me balader sur internet, regarder un film, faire de la musique, plutôt que de lire de la philo. J'aimerais trouver un état d'esprit où je me retrouve à avoir envie de travailler de la même façon que j'ai envie de regarder un film. Je ne sais pas si c'est possible, mais pour ça je crois que ce sont mes méthodes de travail qu'il va falloir que je change, pour trouver une façon de travailler efficace, qui me permette d'avancer vite et donc de ne pas m'ennuyer.
- DS le samedi matin : paradoxalement, le fait d'avoir un week-end plus court faisait que j'étais moins déprimée le dimanche soir, le temps de repos était tellement court que je n'avais pas le temps de m'habituer à ne rien faire, ce n'était qu'une petite parenthèse. Cela dit c'est difficile de ne pas avoir de week-end complet, notamment au niveau de la fatigue qui se fait sentir puisqu'on a qu'une grasse matinée par semaine, donc cette année je veux essayer de bien dormir. Si je ne dors pas assez je suis d'une humeur massacrante et je déprime très rapidement (en plus de la colère que je ressens). 8h par nuit il me faudrait.
- La prépa = le bon choix ? Oui. Je n'ai pour l'instant pas de regrets. Bien sûr, j'aurais sûrement aimé la fac de psychologie, mais je ne me serais pas sentie autant à ma place. J'ai toujours considéré que j'étais paresseuse, un peu naïve sur certains aspects, et pourtant j'ai l'impression que mon monde c'est la prépa, pas la fac de psychologie. Je suis ravie de pouvoir étudier plein de matières différentes, parce que la lassitude arrive très très vite chez moi et que lorsqu'une matière commencera à m'ennuyer un peu, je pourrai en réviser une autre, puis une autre, puis revenir à la première... J'ai la possibilité d'apprendre à travailler vite (pour les khôlles) tout en apprenant à réfléchir de façon approfondie (pour les DS de 6h), d'améliorer mes capacités à l'oral, de progresser dans plusieurs matières, et de m'ouvrir l'esprit de sorte à aimer encore plus toutes ces matières. Malgré les difficultés que je rencontrerai, j'attends beaucoup de la prépa, et je suis convaincue d'avoir fait le bon choix.
- L'endurance : en ce moment quand je travaille, ça me fatigue vite. Je fiche quelques pages de Bergson, et déjà j'ai terriblement envie de faire autre chose, de me vider l'esprit. Mais je pense que c'est une question d'habitude, et que quand le rythme aura repris mon "endurance" de travail augmentera. J'espère.
- Le moral : pendant l'hiver je l'avais perdu, le travail me dégoûtait profondément, je me suis laissée embarquer dans un cercle vicieux où tout m'énervait, où plus rien ne m'intéressait. Je ne veux pas me retrouver de nouveau dans cette situation. "j'ai décidé que je vivrai bien ma prépa et que je prendrai goût au travail". Je garde cette phrase en tête.
- Travail = loisir ? Non, pas pour l'instant. Je n'arrive pas à être contente de travailler au point de vouloir faire ça plutôt qu'autre chose. J'aime beaucoup la philosophie, par exemple, mais je ne peux m'empêcher de vouloir me balader sur internet, regarder un film, faire de la musique, plutôt que de lire de la philo. J'aimerais trouver un état d'esprit où je me retrouve à avoir envie de travailler de la même façon que j'ai envie de regarder un film. Je ne sais pas si c'est possible, mais pour ça je crois que ce sont mes méthodes de travail qu'il va falloir que je change, pour trouver une façon de travailler efficace, qui me permette d'avancer vite et donc de ne pas m'ennuyer.
- DS le samedi matin : paradoxalement, le fait d'avoir un week-end plus court faisait que j'étais moins déprimée le dimanche soir, le temps de repos était tellement court que je n'avais pas le temps de m'habituer à ne rien faire, ce n'était qu'une petite parenthèse. Cela dit c'est difficile de ne pas avoir de week-end complet, notamment au niveau de la fatigue qui se fait sentir puisqu'on a qu'une grasse matinée par semaine, donc cette année je veux essayer de bien dormir. Si je ne dors pas assez je suis d'une humeur massacrante et je déprime très rapidement (en plus de la colère que je ressens). 8h par nuit il me faudrait.
- La prépa = le bon choix ? Oui. Je n'ai pour l'instant pas de regrets. Bien sûr, j'aurais sûrement aimé la fac de psychologie, mais je ne me serais pas sentie autant à ma place. J'ai toujours considéré que j'étais paresseuse, un peu naïve sur certains aspects, et pourtant j'ai l'impression que mon monde c'est la prépa, pas la fac de psychologie. Je suis ravie de pouvoir étudier plein de matières différentes, parce que la lassitude arrive très très vite chez moi et que lorsqu'une matière commencera à m'ennuyer un peu, je pourrai en réviser une autre, puis une autre, puis revenir à la première... J'ai la possibilité d'apprendre à travailler vite (pour les khôlles) tout en apprenant à réfléchir de façon approfondie (pour les DS de 6h), d'améliorer mes capacités à l'oral, de progresser dans plusieurs matières, et de m'ouvrir l'esprit de sorte à aimer encore plus toutes ces matières. Malgré les difficultés que je rencontrerai, j'attends beaucoup de la prépa, et je suis convaincue d'avoir fait le bon choix.
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Voilà, je crois que j'ai à peu près fait le tour de mon état d'esprit par rapport au travail, dans un prochain article je me concentrerai plutôt sur l'aspect psychologique hors travail.